Nice-Matin (Cannes)

. Le coiffeur day !

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La tempête se faisant enfin un peu plus discrète, les Azuréens sortent de leur tanière. Il y a du monde qui flâne rue d’Antibes à Cannes.

Et l’avenue Jean-Médecin à Nice reprend vie. S’ils n’ont pas tous levé le rideau, les magasins sont comme des touches de vie dans ce tableau impression­niste du er jour de l’an .

« Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va combler le manque à gagner de ces deux derniers mois, mais ça fait du bien de revoir de gens.

Des clients qui viennent juste dire bonjour, prendre des nouvelles. »

Et comme il y a toujours une exception à chaque règle, ce lundi est en revanche le JOUR des coiffeurs.

Du moins de ceux qui, transgress­ant la règle du jour sacré des coiffeurs, ont ouvert. « Je vais pas voir le jour de la semaine », se régale Caroline.

Au Blue Platinium à Antibes ,onva cette semaine non pas couper les cheveux en quatre, mais par milliards :

« Depuis une semaine, le téléphone ne cesse pas de sonner. Je suis full au moins dix jours. » Michel, ancien cuisinier du Majestic et de l’Eden Roc a dégoté un créneau : « Je ne pouvais plus me sentir avec cette touffe. C’est la seule chose qui m’a perturbé pendant ces deux mois, sinon j’étais au poil avec mon chien. » Entre deux coupes, on se raconte ses histoires de confinemen­t : « C’était long, dur, avoue Marine,  ans. Ce matin, dès que je me suis levé, j’étais comme possédée par l’envie de sortir. Et voir du monde, retrouver un horizon d’un coup comme ça après avoir eu mon salon pour seule repère en termes de profondeur de champ, ça m’a fait tourner la tête. »

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