Stationnement : la tolérance c’est terminé !
Même si les horodateurs restent gratuits jusqu’à la fin du mois de juin, les aires de livraison, elles, nécessaires à la reprise de l’activité économique, doivent être respectées. Avis...
Tout a une fin. Même le stationnement libre à outrance sur des zones en principe non autorisées aux voitures. Pour lui aussi, la tolérance doit désormais sortir du confinement. Gaël Nofri, conseiller municipal délégué au stationnement, sonne le rappel à l’ordre. Car si le stationnement reste bien gratuit sur les plus de 10 000 emplacements aériens balisés par des horodateurs, il n’en va plus de même sur les aires de livraison.
« Il faut respecter ces aires de livraison nécessaires à la reprise de l’activité économique », a insisté, hier, l’élu. Durant les deux mois de confinement, et comme la circulation – y compris celle des véhicules de livraison – avait chuté de 70 %, on était très permissif à Nice. « Tolérance totale, a rappelé en effet Gaël Nofri, afin de faciliter le stationnement des Niçois obligés de rester chez eux et empêchés de rouler. Mais à présent, on revient à la normale et les aires de livraison doivent être rendues à leur usage traditionnel. »
Deux types de zones
Petit rappel : à Nice, il y a deux types d’aires de livraison. D’une part, les aires partagées, délimitées au sol par un pointillé jaune et, d’autre part, les aires permanentes délimitées par un marquage jaune continu. Sur les premières, les emplacements sont strictement réservés aux opérations de livraison de 4 h à 12 h, puis, de 12 h à 20 h, le stationnement y est autorisé pour tous les usagers, au tarif en vigueur. Bien sûr, de 20 h à 4 h, c’est gratuit. Sur les secondes, le stationnement des usagers autres que les livreurs, est interdit toute la journée.
PV et fourrière en vue
Covid-19 oblige, durant le confinement, on n’a pas été regardant. Mais c’est fini : à chaque aire son affectation d’origine. Car qui dit aire de livraison occupée par des voitures, dit camion de livraison en double file et lorsqu’il n’y a qu’une voie de circulation unique, bonjour le ramdam ! Or, ce type de congestion, la Ville n’en veut pas. Même si elle ne souhaite pas être dans la répression et préfère en appeler au civisme des Niçois, il n’empêche que les policiers municipaux tournent pas mal en ce moment : « Une infraction coûte une amende de 35 euros avec le risque d’un enlèvement du véhicule en infraction par la fourrière. »