Nice-Matin (Cannes)

Stationnem­ent : la tolérance c’est terminé !

Même si les horodateur­s restent gratuits jusqu’à la fin du mois de juin, les aires de livraison, elles, nécessaire­s à la reprise de l’activité économique, doivent être respectées. Avis...

- CHRISTINE RINAUDO crinaudo@nicematin.fr

Tout a une fin. Même le stationnem­ent libre à outrance sur des zones en principe non autorisées aux voitures. Pour lui aussi, la tolérance doit désormais sortir du confinemen­t. Gaël Nofri, conseiller municipal délégué au stationnem­ent, sonne le rappel à l’ordre. Car si le stationnem­ent reste bien gratuit sur les plus de 10 000 emplacemen­ts aériens balisés par des horodateur­s, il n’en va plus de même sur les aires de livraison.

« Il faut respecter ces aires de livraison nécessaire­s à la reprise de l’activité économique », a insisté, hier, l’élu. Durant les deux mois de confinemen­t, et comme la circulatio­n – y compris celle des véhicules de livraison – avait chuté de 70 %, on était très permissif à Nice. « Tolérance totale, a rappelé en effet Gaël Nofri, afin de faciliter le stationnem­ent des Niçois obligés de rester chez eux et empêchés de rouler. Mais à présent, on revient à la normale et les aires de livraison doivent être rendues à leur usage traditionn­el. »

Deux types de zones

Petit rappel : à Nice, il y a deux types d’aires de livraison. D’une part, les aires partagées, délimitées au sol par un pointillé jaune et, d’autre part, les aires permanente­s délimitées par un marquage jaune continu. Sur les premières, les emplacemen­ts sont strictemen­t réservés aux opérations de livraison de 4 h à 12 h, puis, de 12 h à 20 h, le stationnem­ent y est autorisé pour tous les usagers, au tarif en vigueur. Bien sûr, de 20 h à 4 h, c’est gratuit. Sur les secondes, le stationnem­ent des usagers autres que les livreurs, est interdit toute la journée.

PV et fourrière en vue

Covid-19 oblige, durant le confinemen­t, on n’a pas été regardant. Mais c’est fini : à chaque aire son affectatio­n d’origine. Car qui dit aire de livraison occupée par des voitures, dit camion de livraison en double file et lorsqu’il n’y a qu’une voie de circulatio­n unique, bonjour le ramdam ! Or, ce type de congestion, la Ville n’en veut pas. Même si elle ne souhaite pas être dans la répression et préfère en appeler au civisme des Niçois, il n’empêche que les policiers municipaux tournent pas mal en ce moment : « Une infraction coûte une amende de 35 euros avec le risque d’un enlèvement du véhicule en infraction par la fourrière. »

 ?? (Photo Eric Ottino) ?? Plus question de stationner sur les aires de livraison comme durant la période du confinemen­t. L’activité économique reprend, il faut respecter le travail des livreurs. La police veille...
(Photo Eric Ottino) Plus question de stationner sur les aires de livraison comme durant la période du confinemen­t. L’activité économique reprend, il faut respecter le travail des livreurs. La police veille...

Newspapers in French

Newspapers from France