Nice-Matin (Cannes)

Jusqu’à  ans pour une série de cambriolag­es à Nice

- G. L.

Quatre individus qui avaient cambriolé plusieurs villas des hauteurs du port de Nice, dont celle de Christian Estrosi, maire, ont été condamnés hier soir à des peines allant de  mois avec sursis jusqu’à deux ans ferme. Un cinquième larron, mineur, est jugé à part. Les monte-en-l’air avaient eu la riche idée de se lancer dans ce périple le  mars, en plein confinemen­t. Bref, à un moment où tout le monde est chez soi... Le maire se trouvait d’ailleurs dans sa villa, où il dormait en famille. Un voisin a mis les voleurs en déroute. La vidéo surveillan­ce et une enquête menée par la Sûreté départemen­tale ont fait le reste. Le butin ? Dérisoire : un casque de moto, une paire de gants, du mobilier de jardin, le tout glané dans plusieurs villas. Des traces d’effraction ont été retrouvées sur deux baies vitrées de la résidence de Christian Estrosi. Ils n’ont pas réussi à rentrer. Face au tribunal correction­nel présidé par Édouard Levrault, les prévenus ont affirmé être venus pour « un pari », pour « jouer au poker au bord d’une piscine », ou pour se baigner. Une défense sans queue ni tête compte tenu de leur équipement du soir. Qui irait se baigner avec un pied-de-biche, des cagoules et des gants ? Les mêmes, à l’évidence, que ceux qui envisagent un cambriolag­e en plein couvre-feu. Trois d’entre eux comptent un casier très chargé, allant de  à...  mentions, notamment pour vols aggravés. Tous, pour faire bonne mesure, ont écopé de  euros d’amende pour non-respect des mesures de confinemen­t. Ils ont été placés en détention.

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