NY, les années folles

Parmi les documentaires (en anglais) consacrés à la légende Michael Ray, l’un retient spécialement l’attention.

« Whatever happened to Michael Ray ?»

(à retrouver sur Youtube), un épisode de  minutes qui ferait presque passer « The Last Dance » de Jordan pour un scénario tranquille... Avec Sugar, le héros cotoie les extrêmes au risque de précipiter sa chute. « ,m, des mains plus rapides que l’éclair, voici Michael Ray Richardson, Sugar Ray pour les fans, le leader d’une nouvelle génération de stars NBA », lance le narrateur Chris Rock. Le film montre une image de Larry Bird (e à la draft de , derrière Richardson, e), enchaîne par une action où l’on voit Magic Johnson himself se faire copieusement déborder par une attaque magistrale de Sugar.

« Michael Ray et moi, on jouait tout simplement pareil, confesse et adoube Magic. A chaque fois, il venait me défier». « Sugar sur la voie royale. Jusqu’à ce que le succès change tout », dit la voix off. Ancien coach, journaliste, ancien équipier, comme Darryl Dawkins, racontent la trajectoire du génie rattrapé par les excès. New-York, les filles, la « non stop party ». Michael Ray croqua dans la grosse pomme jusqu’à l’indigestion.

« Quand il arrive à New York, il est un jeune garçon timide, réservé. Il venait de l’Université du Montana où il était le seul noir de l’équipe. Il a découvert un autre monde », confie un proche. Radié de la NBA pour usage de drogues (fléau répandu à l’époque dans la ligue) par le ‘’commissioner’’ David Stern en , Michal Ray en sortira grandi. L’Europe fut une renaissance, une rédemption superbement réussie et en , au McDonald’s Open de Bercy, il tombe dans les bras de Stern aussi ému que lui... La NBA en fera l’un de ses plus illustres ambassadeurs. Le documentaire montre aussi toute la bienveillance dont Sugar fit preuve à l’égard de ses  frères et soeurs. Sugar était (et a toujours été) un grand coeur. Il était le favori de sa maman. « Un jour, j’irai dunker avec Docteur J », disait Sugar à sa soeur, tout petit, ballon en main sur le play-ground.

« C’est bien, continue de rêver, Mike », lui répondit sa sister. Boutade prémonitoire...