Le Nice LTC refait déjà quasiment le plein
La vie a repris progressivement sur les courts depuis mardi. Un soulagement pour les dirigeants, mais aussi pour les licenciés qui doivent respecter des consignes sanitaires strictes
Au Nice Lawn Tennis Club, la vie a repris et les courts se sont animés dès mardi. Un soulagement pour le président Franck Balabanian, qui insiste : « Nos membres étaient impatients et nous avons déjà rouvert les trois quarts de nos courts. » Ce réveil avait été anticipé. « Nous nous étions organisés pour informer nos pratiquants, les accueillir dans les meilleures conditions de sécurité, avec des cheminements bien séparés, l’impossibilité de jouer en double, l’usage de balles marquées manipulées par une seule personne », souligne-t-il. Pour le moment, le fonctionnement du club est limité au strict usage sportif.
Des créneaux stricts
Les retrouvailles, les échanges entre membres, ne sont pas à l’ordre du jour. « Nous appliquons le respect strict des créneaux de réservation des courts, avec une marge afin d’éviter l’attente et le croisement des joueurs », avoue le président. Une mesure indispensable pour un club fort de 1 000 membres. Evidemment, la convivialité en pâtit. « Le club house et la terrasse restent évidemment fermés », rappelle Christophe Tukov, vice-président. C’est le cas également pour la salle de gym. Les cours collectifs de l’école de tennis n’ont pas repris, mais les professeurs peuvent redonner des cours individuels. L’engouement des pratiquants, lui, n’a pas faibli. « Très vite, nous avons réaffiché complet sur les courts », constatent les dirigeants. Cette équipe a d’ailleurs mis à profit le confinement pour maintenir le lien avec les membres d’un club qui compte pas moins de trente salariés. « Nous avons utilisé les réseaux sociaux et les mails pour organiser la reprise, nous avons fait réaliser des travaux d’entretien. Le club a aussi été utilisé comme site de distribution de masques », détaille Franck Balabanian.
Rattrapage à Cagnes
Partout, les clubs se sont relancés. C’est le cas de l’USC Tennis de Cagnes-sur-Mer qui a rouvert quinze courts en plein air pour ses 680 membres. Les mêmes mesures y ont été prises et le président cagnois est déjà fixé sur un objectif plus lointain. « Notre plan prévoit aussi le rattrapage en juillet des heures de l’école de tennis qui n’ont pu être dispensées », souligne Hervé Spielmann.