Ce qui nous lie de Cédric Klapisch
Paris, Barcelone, Saint-Pétersbourg, New York... Après avoir filmé les métropoles du monde entier dans la trilogie L’Auberge espagnole, Les Poupées russes, Casse-tête chinois , Cédric Klapisch établit en 2017 son camp de base en terre bourguignonne et s’attaque à un sujet bucolique. Signe, sûrement, que la génération Erasmus a grandi en adultes adeptes d’agriculture biologique, de retour à la terre et de vins nature...
Dans Ce qui nous lie , à voir ce soir, pour la première fois en clair, sur France 2, Klapisch troque son acteur fétiche – Romain Duris – contre une triplette de charme aussi – Pio Marmaï, Ana Girardot et François Civil.
Décanter l’éventail des passions
Le réalisateur transcende, au passage deux genres pas franchement reluisants jusqu’ici : le film de vignes et la fiction d’héritage. L’histoire est celle d’un fils qui revient au chevet de son père mourant après dix ans d’absence. À la veille des vendanges, il retrouve sa soeur qui a repris timidement le relais de l’exploitation et son petit frère. Ensemble, ils vont apprendre à se redécouvrir. Klapisch décante ici l’éventail des passions. La viticulture y est décrite avec précision, tout comme l’amour de la terre, de partage, de transmission. Cette jolie cuvée est simple. Légère, comme la part des anges. Émouvante, comme les meilleurs rouges de la côte de Beaune qu’élève cette famille. ,cesoirà21hsurFrance2.