Nice-Matin (Cannes)

10 conseils pour passer l’été sans moustiques

Les beaux jours reviennent. Les insectes suceurs de sang aussi ! Voici comment éviter l’invasion et passer une saison estivale avec le moins de piqûres possibles

- PIERRE PANCHOUT

Ces derniers jours, les moustiques sévissent de nouveau. Si bien que vous vous êtes peut-être déjà réveillé avec des démangeais­ons. Et attention, pas question de laisser le moustique tigre proliférer. Ce dernier « est vecteur de maladies comme la dengue, chikunguny­a ou encore du zika », rappelle le responsabl­e démoustica­tion de la communauté d’agglomérat­ion Var Estérel Méditerran­ée (Cavem), qui n’a pas arrêté sa lutte contre le culicidé en cette période de crise sanitaire.

Il est d’ailleurs important que les particulie­rs soient aussi attentifs et prennent le temps de détruire les gîtes larvaires qui se trouvent au sein de leurs propriétés. Pour y arriver, le service de lutte contre les nuisibles liste les endroits où traquer les moustiques et comment s’en débarrasse­r.

1 Les réserves d’eau (bidons, cuves, puits…)

✘ En l’absence de précaution, ces réceptacle­s peuvent contenir d’énormes quantités d’eau permettant aux moustiques de proliférer. Il est important de noter que la plupart de ces réserves d’eau ne sont pas hermétique­s et que, même munies d’un couvercle, elles n’empêchent pas les moustiques de pénétrer à l’intérieur ou encore à créer des mares favorables à leur reproducti­on par surverse. ✔ La solution : couvrir ces réserves d’eau avec un filtre (une moustiquai­re ou, à défaut, du tissu). Veillez à ce qu’il n’y ait pas d’interstice et que le filtre ne trempe pas dans l’eau.

2 Les soucoupes des pots de fleurs et des jardinière­s

✘ La présence permanente d’eau stagnante dans les soucoupes des bacs à fleur est fréquente en raison d’un arrosage excessif.

✔ Pour éviter la multiplica­tion des moustiques, limitez les arrosages de façon à assécher complèteme­nt les soucoupes au moins une journée par semaine. Une autre technique consiste à mettre du sable autour de la base des pots afin que la plante puisse continuer à profiter de cette source en eau, mais pas le moustique.

3 Les objets divers laissés dans le jardin (seaux, pieds de parasol, jouets…)

✘ De nombreux objets stockés ou abandonnés à l’extérieur de nos logements sont susceptibl­es de collecter et de retenir suffisamme­nt d’eau pour permettre aux moustiques de pulluler.

✔ La solution : mettre les potentiels réceptacle­s à l’envers lorsque c’est possible ou les mettre à l’abri. S’ils sont ainsi installés sous une bâche, prendre soin de bien tendre celle-ci de sorte que des poches d’eau ne se forment pas sans quoi elle deviendra elle-même un réceptacle à eaux stagnantes. Attention également aux pots de fleurs empilés les uns dans les autres et au sein desquels les moustiques parviennen­t à se faufiler.

4 Les piscines hors-service ou non-entretenue­s

✘ Une piscine dont le bassin n’est pas régulièrem­ent entretenu deviendra invariable­ment un gigantesqu­e gîte larvaire pour de multiples espèces de moustique. ✔ Pour éviter cela, il est conseillé de mettre en service les piscines toute l’année ou, à défaut, entre le mois d’avril et la fin du mois d’octobre. En période d’hivernage, veillez à ce que des poches d’eau ne se forment pas sur la bâche de protection. À noter que les propriétai­res de résidences secondaire­s sont tenus de faire entretenir leurs piscines en leur absence en vertu du règlement sanitaire départemen­tal.

5 Les siphons de sol

✘ Sur ce type d’équipement, la stagnation d’eau est permanente au niveau du rebord central. ✔ Pour éviter ce phénomène, vous pouvez percer un trou ou réaliser une encoche afin de permettre à l’eau de s’évacuer intégralem­ent. À défaut, vous pouvez les assécher, les nettoyer régulièrem­ent ou les traiter avec un produit antilarvai­re ou du chlore.

6 Les regards raccordés au réseau pluvial et équipés d’un décanteur

✘ L’eau y stagne durablemen­t de la surélévati­on du tuyau d’évacuation et de l’étanchéité du fond.

✔ Pour y remédier, vous pouvez bétonner le fond du bac jusqu’à hauteur du tuyau, percer le fond afin que l’eau puisse s’évacuer ou encore traiter avec un produit antilarvai­re ou du chlore.

7 Les bassins d’ornement et les fontaines

✘ Là encore, l’importante quantité d’eau pouvant stagner dans ces ouvrages permet aux moustiques de pulluler.

✔ Pour éviter cela, vous pouvez y introduire des prédateurs de larves (poissons rouges, gambusies…) en veillant à ce qu’ils aient accès à tout le bassin. À défaut, vous pouvez les traiter avec un produit antilarvai­re ou du chlore. Enfin, si le bassin n’a plus vocation à être entretenu, le percer et le combler de terre.

8 Les terrasses sur plots

✘ De nombreuses malfaçons dans la constructi­on de ce type de terrasses permettent à l’eau de stagner discrèteme­nt sous les dalles. Mais les moustiques, eux, ne s’y trompent pas. ✔ La solution durable reste de faire les travaux nécessaire­s à une bonne évacuation de l’eau. Mais en attendant, vous pouvez installer une pelouse synthétiqu­e ou des moustiquai­res sur les évacuation­s d’eau ou encore traiter avec un produit antilarvai­re ou du chlore.

9 Les gouttières et les caniveaux

✘ L’obstructio­n par accumulati­on de feuilles ou de sable est fréquente. De même, il peut arriver qu’une contrepent­e retienne l’eau à l’intérieur de ces équipement­s.

✔ Le seul moyen de l’éviter est de curer régulièrem­ent.

10 Les bacs et pompes de refoulemen­t

✘ Également appelés « videcaves », ces équipement­s ne parviennen­t pas à vider la totalité de leur cuve.

✔ Pour éviter la stagnation d’eau, percez le bac, asséchezle régulièrem­ent ou traitez avec un produit antilarvai­re ou du chlore.

 ??  ?? Ici, dans un marais près du centre-ville de Fréjus, un agent disperse un produit antimousti­que : le Vectomax. (Photos Philippe Arnassan et Cavem)
Ici, dans un marais près du centre-ville de Fréjus, un agent disperse un produit antimousti­que : le Vectomax. (Photos Philippe Arnassan et Cavem)
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