Les turbulences du Rapid de Menton
Le ROSM vit des mois agités. Dernier événement en date, un changement de coach inattendu avec Collet qui succède à Lopez Stéphane Collet, nouveau coach de l’équipe fanion
Al’Est du département, il est un club à l’actualité souvent mouvementée. Le Rapid de Menton, fondé en 1916 sous le nom d’Olympique de Menton, est l’entité phare de la cité des citrons. Mais l’association sportive vit depuis maintenant plus de 12 mois des turbulences parfois acides... Pour bien comprendre l’atmosphère actuelle, on se doit de vous rappeler quelques évènements qui ont agité la maison ciel et blanche. Premier semestre 2019, Patrick Fargeas, alors président du club, annonce qu’il va démissionner. Suspendu pour fraudes, l’homme fort du Rapid de Menton va laisser sa place à Pascal Pelé au terme d’une assemblée générale élective digne d’une guerre de tranchées. Les tensions entre les différents camps sont à leur paroxysme. D’autant que la politique locale est au coeur de cet enjeu. Tous les tacles sont lâchés !
Dans le même temps, Hervé
Berni décroche avec son groupe une accession en National 3, mais les instances fédérales recaleront le ROSM sans que le club ne fasse appel. Ce même Hervé Berni est débarqué manu militari par la nouvelle équipe. Il est remplacé par Franck Lopez qui perdra la bagatelle de quinze joueurs au mercato estival. Exsangue de ses jeunes, le Rapid de Menton peine à constituer des équipes à 11, mais le nouveau capitaine Pascal Pelé tient la barre contre vents et marées.
Situation difficile chez les jeunes
La saison sportive 2019/2020 va se clore de façon inattendue, la faute au Covid-19. Rétrogradé en R2, le Rapid de Menton va peut-être sauver sa peau grâce à un match gagné sur tapis vert (voir ci-dessous). Fin mai, le club décide de congédier Franck Lopez pour finalement donner l’équipe première à un ancien de la maison : Stéphane Collet. Si le club clame vouloir reconstruire autour de ses jeunes, en réalité le Rapid de Menton est en totale souffrance. Même l’Etoile de Menton le dépasse en nombre de licenciés. Enclavé entre l’Italie et la Principauté monégasque, le bassin mentonnais vit une situation consternante chez les jeunes où trois clubs (l’ASRCM, l’Etoile et le ROSM) se partagent les quelques forces locales. Les dirigeants ne parviennent pas à s’entendre pour les regrouper et la conséquence directe de cette situation ubuesque rejaillit principalement sur le ROSM qui a trop souvent privilégié ses équipes seniors. Une obsession qui coûte très cher au club...