Rialto et Variétés à Nice : les indépendants au rendez-vous
À Nice, Rialto et Variétés rouvrent aussi ce lundi. Avec respectivement cinq et six salles, soit une de moins au Variétés, la plus grande - 470 places - qui doit être rénovée, comme l’ont été toutes les autres récemment. Naturellement, on projettera ici et là dans des conditions restreintes, avec une capacité réduite de moitié. Thierry Duchêne, qui dirige ces deux établissements du réseau Aubert, où l’on trouve aussi l’Olympia à Cannes, le Capitole près d’Avignon, le Prado et le Chambord à Marseille, fait confiance aux clients, des habitués pour la plupart. «Ils sont respectueux des consignes et nous savons qu’ils respecteront spontanément les mesures de distanciation dans les salles. D’ailleurs, un projectionniste vérifiera que le message affiché sur l’écran sera bien appliqué. »
Le port du masque y sera recommandé. Alors qu’il sera obligatoire dans le hall, où la file d’attente devra se soumettre au mètre de distance réglementaire, la routine. Pour accompagner cette reprise, le Rialto annonce une large part de films d’art et essai. Mais reprendra aussi des films dont la carrière avait été suspendue. A l’affiche ce lundi : Filles de joie, avec Sara Forestier, Benni, de Nora Fingscheidt, Cancion sin nombre ,dela Péruvienne Melina Leon, Le capital au XXe siècle, documentaire sur la répartition des richesses et les inégalités dans le monde contemporain, et encore Un fils, avec Sami Bouajila, et Trois étés, de Sandra Kogut. Le cinéma Variétés reprend De Gaulle, La Bonne épouse, de Martin Provost, The Gentleman ,deetavec
Michael Keaton.
Au rang des nouveautés, on viendra voir Nous les chiens, film d’animation, L’Ombre de Staline en V.O. et V.F. la reprise, également en V.O. et V.F., de l’excellent Green Book, avec Viggo Mortensen et Mahershala Ali, et un film fantastique, The Demon inside.
À noter, un tarif unique de 7 euros sera appliqué durant les deux premières semaines. Avec un prix réduit à 6 euros le matin et 4,50 euros pour les moins de 14 ans.