Nice-Matin (Cannes)

Une incroyable destinée nommée Zilwa sur le papier

Grégoire Laroque, qui a grandi à Antibes, propose son premier roman d’action et d’aventure

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARGOT DASQUE mdasque@nicematin.fr

Déclencheu­r. C’est en s’installant à l’île Maurice que Grégoire Laroque voit fleurir un nouveau projet. Celui d’écrire un livre. Un tout premier. Une naissance qui vient à peine d’être célébrée pour l’auteur qui a grandi à Antibes. Le premier tome de sa saga Zilwa vient de paraître en ligne.

Comment est né ce projet d’écriture ?

L’inspiratio­n m’est venue de mon expérience dans cette île. Face au soleil couchant, aux champs de cannes à sucre, je me suis pris à imaginer une histoire. Mais au départ j’étais loin de vouloir l’écrire ! C’est en me rendant compte que cette idée ne me lâchait pas que je l’ai concrétisé­e.

Quel a été votre processus de travail ?

Long ! [rires] Avant toute chose, j’avais noté sur un cahier des idées, des actions, des endroits, des personnage­s…

Comme une sorte de boîte à outils ?

Exactement. Là où j’engrangeai­s tout. Puis j’ai tapé une trame, telle une cote mal taillée si je puis dire, du roman. À partir du moment où mon fil conducteur était là, j’ai commencé à écrire « vraiment ». Je m’imposais une discipline du genre militaire en me levant plus tôt et en me couchant plus tard pour me consacrer à ce projet à côté de mon travail. Cela a pris cinq mois.

Plutôt intense !

Effectivem­ent. D’autant qu’une fois l’écriture du roman terminée s’engage la phase de relecture.

De l’appréhensi­on à l’heure de le soumettre aux premiers lecteurs ?

Oui ! Est-ce que les gens vont aimer l’histoire, l’angle ? Est-ce qu’ils vont rester accrochés ? Au vu des retours excellents je me suis dit que cela valait peut-être le coup de le publier. Même si le récit est imaginaire on y met une partie de soi.

Quelle place pour le réel ?

La création va être inspirée de faits réels. Pour créer l’île où se déroule toute l’action je me suis directemen­t inspiré de Maurice mais également de la Réunion et de l’île de Pâques. Et évidemment, les personnage­s sont créés en mêlant des personnes que je connais et des parties de moi.

Vous écrivez en ce moment ?

Le tome , oui ! Je vais avoir de quoi en faire d’autres après !

Choisir le récit d’aventure, c’est aussi parce que vous êtes un aficionado en tant que lecteur ?

Effectivem­ent, je puise aussi mon inspiratio­n de l’univers fantasy avec un peu de science-fiction. Mon récit est un patchwork de ces influences.

Pendant la période où vous écrivez, vous trouvez le temps de lire ?

L’imaginaire il faut le nourrir. Donc oui. J’avais lu une interview d’Amélie Nothomb qui avait dit qu’un auteur qui ne lit pas, c’est comme un cuisinier qui n’aime pas manger.

Vous publiez sur Amazon, le papier c’est aussi votre truc ?

J’utilise cette plateforme parce que c’est très simple pour publier son livre. Après bien évidemment une maison d’édition c’est encore mieux, mais ce n’est pas évident pour un primo auteur. Pour autant, je suis en discussion avec des librairies antiboises pour leur soumettre à la vente un stock de livres. C’est quelque chose qui est très important à mes yeux de pouvoir toucher le public antibois.

Et peut-être faire des dédicaces ?

Qui sait ? Ce serait avec grand plaisir !

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Grégoire Laroque signe son premier roman en ouvrant sa saga d’aventure. (DR)

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