Nice-Matin (Cannes)

“UrbanSocce­r” à Villeneuve-Loubet :

Fermés depuis plusieurs mois, les complexes de foot à cinq azuréens vont pouvoir relancer leur activité demain. Les annonces officielle­s rassurent en partie les gérants

- VIVIEN SEILLER

Ils étaient plongés dans un long tunnel et ont mis du temps à entrevoir la lumière. Trois mois à attendre une annonce officielle et pousser un grand ouf de soulagemen­t. Demain, les centres de foot à cinq azuréens vont pouvoir rouvrir leurs portes après une fermeture obligatoir­e en raison de l’épidémie de coronaviru­s. De longues semaines à subir le confinemen­t et surtout la crise de plein fouet. Depuis mi-mars, les “Urban”, “Soccer” ou autre “Five” azuréens sont à l’arrêt et n’ont pas pu accueillir de joueurs sur les terrains. Un marché stoppé net tandis que les charges continuaie­nt de tomber. Alors, les gérants ont patienté, croisé les doigts en espérant que la situation se décante le plus rapidement possible. La situation a fini par tourner dans le bon sens avec une reprise autorisée demain. Il le fallait pour permettre à ces entreprise­s de se relever et de continuer à exister.

Avec trente centres en France, la société “Urban Soccer” a attendu avec impatience la relance de son activité. Responsabl­e régional et ancien gérant du complexe de Villeneuve­Loubet, Benoit Bouchacour­t espère que les clients seront au rendezvous.

« On était fermé depuis trois mois avec cinq employés à temps plein et environ cinqsix en plus à temps partiel sur le côté. C’est un vrai soulagemen­t, une satisfacti­on et une volonté de pouvoir ouvrir dans les meilleures conditions. Ce ne sera pas une activité “normale” parce qu’on n’est, par exemple, pas autorisé à ouvrir les vestiaires, mais les clients viennent avant tout pour jouer au foot. On a eu un retour sous forme de validation d’un guide sanitaire qu’on avait préparé. Il faut qu’on ait un sens de circulatio­n, une distanciat­ion dans les espaces communs. Il y a quand même une crainte quand on voit ce qui se passe dans d’autres secteurs d’activité. On espère que nos clients vont répondre présent et voir qu’on met tout en oeuvre pour les recevoir dans des conditions optimales. On a déjà eu pas mal de réservatio­ns en ligne, ça se remplit bien pour la semaine prochaine. Nous, on ouvrira mardi pour tout finaliser. On mettra en place un nettoyage très fréquent et très régulier des tables, des chaises, des poignées de portes... Pendant le confinemen­t, on a été accompagné au niveau des salaires avec le chômage partiel et on est en discussion, au niveau national, avec les propriétai­res pour les loyers de l’ensemble de nos centres. Il y a eu un manque à gagner très important. Cette épidémie touchait toutes les cases de notre activité : sport de contact, sport collectif, bar, snack. Heureuseme­nt qu’on n’a pas été abandonné, on a toujours eu des contacts réguliers avec la fédération. »

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(Photos V.S. et DR) Les terrains villeneuvo­is sont restés vides depuis mi-mars.

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