La fête des terrasses s’installe dans la région le er juillet
« Chirac et Barre, ils ont un numéro de cirque : il y en a un qui coupe les oignons, et l’autre qui pleure », disait Coluche. Hier, Cours Jacques Chirac, à Nice, coincé entre la Prom et le cours Saleya, Christian Estrosi et Renaud Muselier ont livré un numéro de duettistes marseillo-niçois haut en couleur pour annoncer la Fête des terrasses le 1er juillet. De Cannes à Menton, « fêtons le retour à la vie. Sortez, buvez ! », s’emballe le président de Région. Sourire canaille : « Mais avec modération... et restez à distance ». Dès 18 heures, le premier jour de juillet, la Région grâce à cette manifestation veut officiellement lancer la saison touristique. « C’est pour symboliser le retour à la vie engagé la semaine dernière », renchérit le maire de Nice. Sur le flyer, les gens dansent autour des tables et des chaises. Çà et là des grappes de raisin : à l’honneur pour cette fête des terrasses les vins rosés du Sud ! « 2 500 bars, restaurants ont déjà annoncé leur participation et réservé leur kit », poursuit le président Muselier. Des tee-shirts, des affiches, des sets de tables, des sous-verre, etc. Juste avant les deux sudistes Républicains avaient visité l’école de la deuxième chance à l’est de Nice, puis déjeuné typiquement niçois sur le Cours Saleya.
Et on rejoue le derby. Estrosi taquine le Marseillais. Le Marseillais réplique, pagnolesque : « C’est bien à Nice. C’est bien chez vous ! Tout le monde est gentil, bien élevés, c’est un plaisir de se balader avec vous Monsieur le maire ». Reprise de volée du Niçois : « C’est une comparaison ou une adhésion ? ». Renaud Muselier botte en touche : «Unmélange harmonieux des deux ». Puis, les deux élus passent aux choses sérieuses. Inventaire à la Prévert de tout - vraiment tout - ce qu’a fait le Région Sud pendant la crise sanitaire : les centaines de milliers de masques, les fonds d’urgence, les plans de relance pour le tourisme, les entreprises, les actions pour soutenir l’économie, les chéquiers vacances. Christian Estrosi remonte le terrain avec les mesures de la Ville et de la Métropole. Coup franc sur le gouvernement dans le temps réglementaire : « Les collectivités territoriales ont su apporter des réponses là où l’État n’a pas été en mesure d’en apporter ».