Governatori tend la main à Estrosi… la gauche la rattrape de volée

« Si les Niçois votent en masse pour nous au deuxième tour, si on réunit  % des suffrages, on peut demander à Christian Estrosi de nous confier la gestion de la facette environnementale de Nice, c’est notre compétence, notre essence. » Propos tenus par Jean-Marc Governatori lors de l’inauguration de sa e permanence. Et cette petite graine semée par le chef de file de Nice écologique, dans le camp de son adversaire républicain a aiguisé les épines de la «gauche de la gauche». Robert Injey, numéro deux de la liste ViVA ! de Mireille Damiano, évincée au premier tour rappelle : « Déjà en  entre les deux tours des régionales, fort de ses  %, en contrepartie d’un soutien à Christian Estrosi, Jean-Marc Governatori se vantait d’avoir obtenu des promesses du candidat des Républicains et notamment la création d’un institut pour l’écologie et la qualité de vie en région PACA (doté de  millions d’euros de budget sur le mandat), qu’il présiderait en cas de victoire. » Et le communiste de tacler : « Peu au fait des réalités régionales, il ne savait pas qu’un tel institut existait déjà. » Une main tendue qui agace aussi David Nakache, président de Tous citoyens ! et colistier de ViVA ! : « C’est là la démonstration, s’il en était besoin, que Jean-Marc Governatori n’a jamais été un homme de gauche, que celles et ceux, d’EELV, qui se sont embarqués avec lui dans cette affaire, au grand désespoir de nombreux militants écologistes, l’ont fait pour des raisons d’opportunité sans être très regardant sur le président d’AEI… ».

Du côté de chez Estrosi, on pouffe :

« Déjà, on a trop de respect pour les électeurs pour imaginer l’élection comme acquise. Et si on gagnait, Estrosi a toujours respecté ses oppositions… Sinon, il n’a échappé à personne qu’un certain nombre de nos colistiers sont spécialistes du sujet. Et si Governatori a besoin d’échanger avec eux, ce sera avec plaisir… »