Nice-Matin (Cannes)

Ces deux drôles de dames réparent votre vieux vélo à domicile

- MANON REINHARDT

Dix heures. Mercredi matin, sur les collines de Fabron, l’équipe de Vintage queen bike repair était sur le qui-vive. À deux, Julie et Laureline ont lancé leur entreprise de réparation de vélos à domicile. Si elles travaillen­t sur du « vintage », elles créent également des engins sur mesures, à la demande du client. Parce qu’à bicyclette… « c’est la liberté ! », s’amuse Julie. Outils dans la main droite, pied d’atelier dans la gauche, les deux passionnée­s s’apprêtent à faire revivre un des vélos de Barbara, cliente du jour.

« Faire revivre les pièces »

Restaurer l’ancien, c’est le pari que font les deux jeunes femmes. « On ne cherche pas à changer ce qui ne va pas, mais plutôt à réparer pour éviter les déchets inutiles », précise Laureline. Pour elle, vélo rime avec écolo. Et c’est aussi une manière de « faire revivre les pièces ».

Barbara ne les a d’ailleurs pas choisies au hasard. « Je voulais me tourner vers des artisans pour faire réparer mes cinq vélos », justifie-t-elle. Dans les grandes enseignes, l’attente peut parfois être longue. « Pour une petite réparation, on se retrouve désoeuvrés sans vélo alors qu’il fonctionne », poursuit Barbara. Et le point fort de Vintage queen bike repair, c’est le déplacemen­t à domicile. « Ici, l’avantage, c’est que l’on peut quand même s’en servir », renchérit la cliente, conquise.

Julie et Laureline prennent plaisir à échanger et à transmettr­e leur technique. « J’ai l’impression que l’on apporte du bien aux gens », estime Laureline.

Le lien, c’est aussi ce qui manque en magasin. Les deux réparatric­es donnent des filons aux clients.

« Notre objectif, c’est que le vélo se démocratis­e », confie-t-il. Ne plus considérer le vélo comme un simple sport, mais comme «un moyen de transport ».

Les tarifs sont calculés en fonction de la prestation. Par exemple, pour un changement de chambre à air, cinq euros pour la pièce et dix euros pour la main-d’oeuvre. Prochaine étape, Julie et Laureline souhaitent investir dans un local ou dans une fourgonnet­te. En attendant, les réparation­s s’enchaînent.

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(Photo Eric Ottino) Julie et Laureline se sont lancées dans la réparation de vélos à domicile.

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