Les anti-captivité manifestent à Antibes
Ils sont de retour. Après plusieurs mois d’inactivité pour cause de pandémie, le Gac (Groupe anti-captivité), est revenu manifester, hier, devant le plus grand parc animalier marin d’Europe : Marineland. Corinne Bouvot, militante convaincue et l’une des trois membres fondatrice du collectif, poursuit son combat aux côtés de dizaines de militant de la cause animale.
C’est reparti ?
Marineland a rouvert le juin. Le juin, nous avons mené une cyber action à l’aide d’une vidéo qui a réuni presque vues, dans laquelle nous avons mis en lumière les conditions de captivité et le nombre de cétacés morts depuis l’ouverture du parc il y a ans. Ce sont les chiffres officiels mais cela représente déjà près d’un décès par an. Comme le gouvernement a adouci ses mesures concernant les regroupements, nous avons décidé de relancer nos actions dès ce week-end. Nous revenons gentiment, avec une soixantaine de militants. Nous serons plus nombreux les juillet et août prochains.
Qui sera là ?
Deux associations très reconnues : One Voice et Sea Shepherd. Ce sont des soutiens fidèles. Toutes les deux viennent avec une renommée, ce n’est pas négligeable. Ils apportent une visibilité sur notre combat, rajoutent du poids et de la crédibilité.
Quel est le message de cette première mobilisation postconfinement ?
Stop à l’exploitation animale. Et notamment à la reproduction en captivité. Deux delphineaux et trois oursons, c’est trop en l’espace de mois. Au minimum, cessez cela. Le but, c’est de les protéger, pas de les enfermer éternellement.