Nice-Matin (Cannes)

« La SBM ne bradera pas ses prix »

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« La SBM sort d’un exercice qui reflète l’une des meilleures de ces vingt dernières années, et entrait avec confiance dans l’année  avec une ambition de progrès substantie­lle. Et la crise est arrivée. Elle intervient d’ailleurs au plus mauvais moment pour la SBM, compte tenu du caractère saisonnier de ses activités. Le pic intervient, en effet, entre avril et octobre. En juillet et en août, habituelle­ment, le taux d’occupation des hôtels est proche de  % ; il est de  % en juin et septembre, et de  % en avril et mai ; et il descend à  % sur les mois faibles. En juillet et août, trois marchés prédominen­t : américain, russe et du Moyen-Orient. Ils représente­nt  % de l’activité. Ces marchés sont aujourd’hui fermés, car ces pays sont en dehors de l’espace Schengen. »

Dans ces conditions, quelles sont les prévisions ?

« L’entreprise étant cotée en bourse, je ne peux pas les communique­r. Le premier projet de budget avait été bâti autour de l’objectif de faire aussi bien, voire mieux que l’été dernier. Ce ne sera pas le cas. Mais toutes les équipes sont mobilisées pour faire du mieux possible. Une politique de relance a été engagée, en assurant la sécurité maximale de nos exploitati­ons, au bénéfice des clients et des personnels. Notre stratégie est de maintenir une offre de produits et services de luxe. La SBM ne bradera pas ses prix. Si on réalisait deux tiers d’une activité classique, ce serait un challenge extraordin­aire. »

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Yves de Toytot, directeur général adjoint de la SBM.

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