Démolition du TNN et d’Acropolis : appel à un référendum
Ce fut une annonce tonitruante – et répétée – bien avant le premier tour. Et puis glissée sous le tapis pour le second. Jusqu’au discours de victoire, dimanche soir, où Christian Estrosi a, entre les lignes, ressorti du chapeau sa décision de démolir le palais des congrès Acropolis et le Théâtre national de Nice, (TNN). À la place ? Le prolongement de la coulée verte. Face aux Niçois, à la proclamation des résultats, le sortant réélu s’est engagé à « poursuivre la conquête de la cité par 70 hectares de végétalisation supplémentaire. » Confirmation hier de son cabinet. Le projet de destruction des deux bâtiments est toujours d’actualité : « Le programme ne change en rien. » Dès dimanche soir, Philippe Vardon est monté au créneau. « Notre démocratie représentative est essoufflée, il faut revenir à une démocratie directe : concernant la destruction du TNN et du palais Acropolis, soit Estrosi est raisonnable et il y renonce, soit il doit poser la question aux Niçois dans le cadre d’un référendum local », a asséné le désormais leader de l’opposition RN au conseil municipal. Ses arguments : « Ce projet entraînera sans doute la ville dans dix ans de travaux supplémentaires et creusera encore davantage la dette, avec des conséquences fiscales évidentes. »
La liste écologiste de JeanMarc Governatori s’est également opposée à ce projet de démolition. Une fausse bonne idée selon elle : « Le coût écologique d’une telle destruction serait pire que les bénéfices que cela pourrait apporter. »