« Les équipes de surveillance ont été renforcées nuit et jour »
Jean-Marc Bérard, directeur des ports à la CCI
Pourquoi ces rubalises ?
Depuis (hier), il n’y en a plus. Mais nous les avions installées pour des raisons de sécurité. Sur les bords de quais, il y a des manipulations techniques, des branchements électriques, c’est dangereux. Même s’il est ouvert sur la ville, Lympia est un port de commerce et de plaisance. On peut venir s’y balader mais pas squatter les quais.
Est-ce le cas ?
Depuis le déconfinement, on observe des regroupements massifs de jeunes, la nuit, sur les quais, comme il y en avait avant du côté du boulevard Franck-Pilatte. Avec la fermeture en soirée des plages de Coco-Beach et de la Réserve, les problèmes se sont déplacés sur le port avec une montée d’incivisme.
C’est-à-dire ?
En un mois, ont été recensés une dizaine d’actes de vandalisme, visites et squats de bateaux, vols de trottinettes électriques à bord de yachts… Tout le monde se plaint : les propriétaires de bateaux, les riverains et commerçants du port. Le dernier acte remonte à (dimanche) soir. En pleine nuit, deux personnes qui dormaient dans leur yacht amarré à quai, se sont retrouvées nez à nez avec des individus. Imaginez leur peur ! C’est comme si on cambriolait votre domicile. J’ai reçu (hier) matin ces deux personnes pour les rassurer, car en tant que gestionnaire du port, nous sommes responsables de la sécurité.
Des rubalises contre les incivilités et les vols ?
C’était un premier moyen pour interdire ces regroupements massifs. Depuis, nous avons renforcé l’équipe de surveillance, avec six agents qui tournent, jour et nuit, sur les quais où sont installées des caméras de surveillance. Nous avons demandé aussi davantage de rondes de police.
Pensez-vous clôturer les quais comme à
?
Non, cette solution n’est pas envisagée. Pour l’instant, nous testons cette surveillance renforcée pour voir comme cela se passe. On s’adaptera face à ce phénomène d’incivilités qui n’est pas propre à Nice, mais touche d’autres ports.