Qui est Yannick Bernard, le nouveau maire de Carros ?
Dimanche soir, le premier magistrat de Carros a changé de visage. Yannick Bernard (50,34 %) succède à Charles Scibetta (49,66 %). Une victoire de 31 voix. Originaire de Grenoble, le nouveau premier élu a débarqué sur les terres Carrossoises à l’âge de cinq ans. Il n’en partira plus. « Je porte à ma commune, un attachement viscéral. »
Après avoir étudié au collège Paul Langevin de Carros puis à Thierry Maulnier, à Nice Ouest, il rejoint la Skema Business School de Sophia Antipolis, autrefois appelée CERAM.
Manager des services généraux de l’AFPA des Alpes-Maritimes et âgé de 45 ans, Yannick Bernard vit avec sa femme et ses deux filles au quartier des Plans.
« La politique est un monde fascinant »
En 2008, presque par curiosité, il s’engage pour la première fois en politique. « J’étais sur la liste de Paul Mitzner. » Première défaite, il siège dans l’opposition durant six ans. « J’ai aimé m’investir dans la vie de la commune, j’ai découvert un monde fascinant. » Après ce « premier apprentissage », au cours duquel il apprend à parler « budget, subventions, etc. », il repart en campagne. Cette fois aux côtés de Christine Charles. « J’étais onzième sur la liste donc je n’avais pas d’ambitions particulières. » Ils perdent les élections de 232 voix. Yannick Bernard siège de nouveau dans l’opposition. « Quand j’ai vu comment était géré ce mandat, l’envie de devenir maire a germé. J’ai commencé à construire une stratégie. »
Et le voilà fraîchement élu. L’investiture aura lieu samedi à10h.
Par quoi allez-vous commencer ?
Dans un premier temps, je finalise les délégations des élus. Puis, il va falloir commencer à préparer le premier conseil municipal, l’investiture. Ensuite, s’occuper du budget car toutes les échéances sont fixées au er août.
C’est particulier d’entamer un mandat juste avant l’été, quand tout s’arrête...
Ça oui ! Nous avons très peu de temps pour nous organiser. Quand on est élu en mars, on a cinq mois pour préparer la rentrée scolaire. Moi j’en ai deux et il faut que je règle la problématique de l’école Simone Veil qui est encore en chantier. Les enfants vont se retrouver sans murs. Puis, je vais devoir prendre des décisions pour le maintien, ou pas, des manifestations qui ont lieu durant l’été.
Votre objectif premier ?
Prendre rendez-vous avec les acteurs économiques de la Zone Industrielle pour mieux gérer ensemble la crise sanitaire et économique.