Régis Lebigre à Vence : « Les dossiers, je les connais »
Élu pour la première fois par les citoyens mais maire pour la seconde, Régis Lebigre compte s’appuyer sur son équipe pour mener ses projets à bien. Objectif premier ? Sortir de cette crise économique
Figure de la politique Vençoise, Régis Lebigre a retrouvé son fauteuil de maire dimanche soir. L’assureur de 65 ans, originaire de Normandie, est prêt à reprendre les rênes de la cité des Arts. Élu la première fois en 1989, il a enchaîné les mandats jusqu’à atteindre le Graal en 2009, à la suite de la démission du maire Christian Iacono. Il encaisse mal sa défaite en 2014 face à l’alliance Dombreval-Sattonnet. Il démissionnera d’ailleurs un an et demi plus tard du conseil municipal. « Je savais que l’équipe aller nous saquer au max ». Alors Régis Lebigre part de la mairie mais reste à Vence. Jusqu’à son retour triomphant dimanche soir.
À quoi va ressembler votre nouvelle équipe ?
Je m’occuperai moi-même des finances, de l’environnement et de la sécurité. Ma première adjointe, Anna Guay, sera en charge du commerce et du développement économique. Didier Tealdi prendra en charge les travaux,
Annick Groetz, la communication. Hafid Belhocine sera délégué à la politique de la ville et aux associations et Gilles Vernus à la culture.
Comment allez-vous répartir les autres délégations ?
On a une équipe assez jeune, c’est bien de responsabiliser les gens. C’est pourquoi on a eu l’idée de faire, non pas des binômes, mais des trinômes. Chaque adjoint aura deux conseillers municipaux spécialisés pour l’épauler. C’est bien d’avoir des gens sur le terrain, ça partage la tâche. Et c’est toujours valorisant d’avoir une mission.
Quel est votre planning des prochains jours ?
On respecte la procédure, on commencera à prendre le relais après le conseil d’installation du maire, samedi à heures. Les dossiers, je les connais.
Quelles sont vos priorités ?
On est déjà en contact avec beaucoup de commerçants. L’urgence, c’est de sauver le petit commerce. Pour ça, il va falloir leur faciliter la tâche. On est là pour aider, ça va être notre première action. Il y a aussi le budget, tout va passer par les finances. Quel budget pourrons-nous dégager pour les petits commerces ? Il va falloir suivre l’évolution sociale, c’est un gros point aujourd’hui. Les associations caritatives nous diront ce dont elles ont besoin et on verra comment les aider.
Vous avez tendu la main à l’opposition dimanche soir, est-ce important pour vous de travailler avec eux ?
J’estime qu’il y a du travail pour tout le monde. C’est une réelle volonté, notamment avec Patrick Scalzo car je sais qu’on peut s’entendre sur beaucoup de choses. C’est une main tendue, je souhaite que les élus de l’opposition la saisissent…