Manifestation des soignants devant l’hôpital Simone-Veil

Comment oublier ce tintamarre, cette clameur solidaire à  heures pétantes, chaque soir de confinement ? Les soignants, sensibles à ce soutien de la rue, anonyme, appelaient hier — partout en France, et à l’hôpital Simone-Veil de Cannes en particulier — tous ceux qui applaudissaient alors, à rejoindre les personnels de santé pour manifester avec masques, casseroles et pancartes. Devant le parvis de l’établissement cannois, on pouvait Justement lire des messages fleuris et percutants tels que « la France meurt du macronavirus, sauve ton hôpital ; « de l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital ». Ou encore, « Passez de belles paroles aux actes donnez-nous des moyens ». Notons que le PCF et FO avaient lancé cette invitation à la mobilisation. Laurence Laporte, infirmière et secrétaire du syndicat FO de l’hôpital de Cannes, était présente pour marteller les revendications liées au Plan de consultation Ségur, commencé fin mai : « Ce plan est aujourd’hui dans sa phase “terminale” concernant les revalorisations salariales et de plan de carrière. Or les premiers éléments qui ressortent laissent une grande part d’inquiétude, puisque le volume financier mis sur la table par l’État est de  milliards d’euros. Sauf que cette somme sera partagée avec le privé. Ça va pas le faire ! Nous réclamons une revalorisation de  euros/mois pour tous les hospitaliers, pas seulement pour les soignants ».

Th. P.