Nice-Matin (Cannes)

« Je suis accroché à ce club »

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Le soutien des dirigeants en novembre vous a conforté dans votre choix de rester à Nice ?

Le message a toujours été clair en interne : on est là pour construire un projet, on savait que ça ne se ferait pas du jour au lendemain. Il faut avoir une certaine stabilité pour être vraiment dans la compétitio­n sur les années à venir. On veut construire une équipe pour durer. Si on touche à l’Europe, le but sera de ne pas y retourner qu’une fois tous les cinq ans. On veut consolider tout ce qu’il se passe autour de l’équipe, être vigilant à l’exigence des joueurs comme celle du staff, tout ce qui permettra au club de se stabiliser en haut du tableau.

Vous êtes-vous senti sur un fil lors des moments difficiles ?

L’entraîneur est toujours sur un fil. Quand on manque de résultats sur les - premiers matchs, que l’atmosphère se tend un peu autour du club... Mais quand j’ai fait le choix de venir à Nice, c’était par conviction face au discours des dirigeants.

Arsenal vous avait contacté l'an dernier ? Vous auriez pu partir ?

Il n’y a pas eu de contact. Cet intérêt relaté dans les médias, c’était peut-être bien pour mon ego. Mais je n’ai pas été perturbé. Ce projet niçois est en phase avec moi. J’adore la région, j’ai envie de jouer la Coupe d’Europe, gagner des titres. Je suis accroché à ce club.

Vous pourriez prolonger, alors ?

Ce sont des choses qui suivent leur cours. J’ai le soutien du président, de Julien Fournier, de la famille Ratcliffe, je me sens bien ici. On discute des joueurs visés avec les recruteurs, je participe aux réunions, on élabore des profils ensemble. On échange sur la manière dont je veux faire jouer l’équipe, c’est comme ça que je vois le métier d’entraîneur.

Arsène Wenger, c'est un exemple pour vous ?

Je trouve ça beau, inspirant. Je ne sais pas si aujourd’hui, ça peut encore arriver. Je pense que ce sera de plus en plus rare de voir une telle longévité dans un club, même si Klopp et Guardiola sont installés depuis un bon moment à Liverpool et City.

La mentalité était-il un critère primordial ?

Oui, comme l’esprit de compétitio­n, l’envie de travailler. La personnali­té de l’homme est très importante à mes yeux. Morgan (Schneiderl­in), Hassan (Kamara) ou encore Bambu répondent à ces critères.

L’arrivée de Morgan Schneiderl­in répond à un manque certain en termes d’expérience…

Il est internatio­nal, a connu de grands clubs. Il sait ce qu’il faut faire pour rester au haut niveau, arrive avant tout le monde à l’entraîneme­nt, fait les soins qu’il faut. C’est un bon exemple pour les jeunes. S’ils ne prennent pas exemple sur Morgan, Walter (Benitez) ou Dante, c’est problémati­que. On a besoin de joueurs comme eux.

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