CALENDRIER ATP
Dur
14-20 août Washington (ATP 500) 22-30 août Cincinnati (Masters 1000), exceptionnellement organisé à New York cette année 31 août - 13 septembre US Open (Grand Chelem) Terre battue
8-13 septembre Kitzbühel (ATP 250) 13-20 septembre Madrid (Masters 1000) 20-27 septembre Rome (Masters 1000) 27 septembre - 11 octobre Roland-Garros (Grand Chelem)
dû se montrer plus solidaires après cette décision. Ça ne va pas dans l’esprit du jeu et ça me gêne énormément. Les jeunes se servent des qualifications des Grands Chelems comme d’une expérience. Ne pas jouer le tournoi de Cincinnati aurait pu être une solution. Les meilleurs joueurs auraient pu mettre davantage de pression sur l’US Open, pour que les qualifications soient maintenues.
Fallait-il soutenir les joueurs les plus fragiles financièrement ?
C’est le rôle de nos instances, de l’ATP, de l’ITF. Il y a des fonds dont on doit pouvoir se servir pour ça. Un tournoi comme le Masters génère beaucoup d’argent. Si on diminue le prize money ne seraitce que de %, ça ne changera pas grand-chose pour ceux qui le jouent (il y a déjà participé en double). En revanche, ça servira les joueurs classés au-dessus.
Vous faites partie de ceux qui souhaitent une refonte de la gouvernance mondiale ?
Des choses m’ont vraiment dérangé dans cette période. Beaucoup de salariés ont été en chômage partiel, tous les joueurs n’ont rien touché pendant des mois, mais les responsables de l’ATP n’ont pas baissé leurs salaires… Ils auraient dû le faire. Quel que soit le montant, ça aurait été un beau message.
Souhaitez-vous le regroupement des instances ?
Je suis partisan pour qu’il n’y ait plus qu’une seule instance dirigeante. On l’a bien vu, l’ITF
(la Fédération internationale) a encore été absente pendant la crise. Elle a complètement disparu depuis qu’elle a laissé la Coupe Davis, si on peut encore l’appeler comme ça, aux mains de Kosmos.
Mahut a peu goûté l’annulation de la Coupe (1)
Davis et il n’est jamais tendre avec Gérard Piqué, lepatrondeKosmos,l’organisateur.« J’auraisaimé qu’il mette autant d’énergie à sauver la Coupe Davis qu’il en a mis à détruire la formule en place depuis plus de cent ans », déclarait-il en mai.