Le Stade Niçois s’étoffe
La division Nationale, nouveau troisième échelon du rugby hexagonal, proposera un plateau très relevé et le Stade Niçois en est bien conscient. Après avoir remplacé poste pour poste les départs, le club est entré dans une seconde phase de son recrutement, avec une volonté d’augmenter la quantité de joueurs de qualité dans son effectif, afin de pouvoir enchaîner les rencontres de haut niveau qui l’attendent. Ainsi, le club vient de mettre le grappin sur le trois-quart centre néo-zélandais Parataiso Silafai-Lea’ana (28 ans). Souvent titulaire l’an passé du côté de Valence-Romans (Pro D2), il y évoluait depuis 2018 et y a connu la montée en Pro D2 aux côtés de deux autres néo-Niçois, Charles Reynaert et JeanBlaise Lespinasse. « C’est le profil de joueur que l’on recherchait depuis pas mal de temps, un centre très dynamique, explosif et expérimenté. Je suis très content de l’avoir car je pense qu’il va nous apporter quelque chose. Il est encore assez jeune et au top de sa forme. C’est le genre de joueur que l’on n’avait pas. Il a de très bons angles de courses, il franchit assez souvent les lignes et sait faire vivre le ballon derrière lui», décrypte Martin Jagr, l’entraîneur des trois-quarts niçois.
Un international U débarque
Pour densifier son effectif, le club azuréen a également annoncé l’arrivée du jeune pilier Akim Bouzhir (21 ans) en provenance de l’équipe espoirs de Montpellier, dont il avait intégré le centre de formation en 2016.
Un pari sur l’avenir avec un joueur, international U20 avec l’équipe de France, qui tentera de prendre son envol sur la Côte d’Azur.
« C’est un jeune pilier avec un bel avenir devant lui, et c’est une opportunité pour lui aussi de s’exprimer afin de devenir un pilier de haut niveau », présente l’entraîneur général David Bolgashvili.
« Il est international chez les jeunes. Il a un gros potentiel. On a envie de voir ce qu’il va donner en seniors » poursuit-il. Un pari sur la jeunesse qui se fait également en interne : depuis la reprise des entraînements le 1er juillet, le jeune pilier Louis Mary (20 ans) a été intégré au groupe et s’entraîne avec l’équipe première. Et le mercato ne semble pas être terminé du côté des Arboras, où il se murmure qu’un gros coup pourrait être conclu dans les jours à venir...
C’est le gros coup du mercato d’été. Le transfert du siècle. Fabien Pigalle quitte Nice-Matin et son service des sports pour le Old Course de Cannes-Mandelieu. Bref, il change de club. Logique pour un golfeur. Neymar peut toujours signer au Gym ou à Monaco, ça fera moins de bruit dans nos vies et d’agitations dans nos coeurs. Heureux Jean-Stéfan Camerini, patron du golf, qui va voir ses jours ensoleillés par l’homme cent qualités, sorte de Monsieur solutions à la bouille ronde et au fonctionnement carré. Le genre de mec avec qui il est bon de partir au travail, à la guerre, à l’aventure ou au resto. Fabien suivait pas à pas l’AS Monaco - normal c’est un prince - mais il écrivait tout aussi bien sur le rugby, l’athlétisme, la F ou le golf. Grâce à son savoir ‘‘fer’’ est né Golf Azur, magazine du groupe Nice-Matin. Journaliste tout-terrain, il savait trouver les angles et les numéros de portable. Il s’en va après nous avoir offert une formidable saga sur l’ASM, intégrant les interviews grand format du Prince Albert, de Dmitri Rybolovlev, de Vadim Vasilyev, de Luis Campos et de Leonardo Jardim. On appelle ça un grand chelem. ‘‘Fabulous’’ Fab aurait mérité une sortie en fanfare, mais soufflés par son exil, nous n’avons plus d’air pour jouer de la trompette. Les hommes, comme les chefs de service, devraient apprendre à voir partir leurs enfants et leurs journalistes. Ce départ est un déchirement pour les Sports, une stupéfaction pour l’agence de Grasse, où il a débuté il y a années, et une catastrophe industrielle pour la cafétéria de l’entreprise dont le chiffre d’affaires va chuter comme ses commandes de camembert. Roi de l’impro, de la punchline, de l’extravagance, du camouflage, des coups d’éclat, de la virgule en goguette et des pizzas improbables, Fabien Pigalle, alias Pig, laisse un grand vide pour un trous. Nous le reverrons, très vite, à l’heure du tee ou celui de l’apéro. Ce genre de personnage, beau comme le jour, oiseau de nuit, n’incite jamais au point final... Plutôt au début d’une nouvelle histoire.