« L’été sera déterminant »
Cinq ans que Lockout Antibes met au défi les curieux de faire la nique au chrono. Si aujourd’hui la structure située au nord de la ville revendique cinq salles physiques et une offre « mobile » – à déployer en entreprise par exemple –, son développement se retrouve freiné par la crise sanitaire. « Nous avons comme projet de monter une salle supplémentaire. Mais avec l’inconnu financier, nous mettons cette idée de côté pour l’instant même si l’on espère lancer cette production à la fin de l’année », indique le maître des lieux, Marco Giannuzzi. Ce qui sera déterminant ? « Cet été. C’est notre deuxième période phare avec novembre et décembre. » Ayant ouvert les portes de son antre de l’énigme depuis le juin, il joue de philosophie : « Le démarrage sera timide, c’est logique. Il faut laisser le temps aux vacanciers d’arriver également. »Avecune équipe de cinq salariés à temps plein et une personne à mi-temps, une nouvelle routine s’installe. Ce que cela change concrètement pour le personnel ? « Cela ne nous prend pas nécessairement plus de temps. Le matin, avant l’ouverture, oui. Parce qu’un ménage poussé est réalisé. Mais sinon entre les parties un spray purificateur d’air est utilisé. »Et comme tout le monde touche à tout, c’est passage obligatoire par le gel hydroalcoolique et port du masque indispensable. Quid des touristes étrangers ? « Ils sont importants ! Nous avons deux salles qui sont disponibles en Anglais. Sincèrement, on a pas mal d’anglophones. » Mais difficile de prévoir leur venue : « Seront-ils là ? » Une grande question qui fait visiblement plancher tous les créateurs d’escape game. Peinant tous à trouver la réponse... Pour une fois !