Nice-Matin (Cannes)

Jean-Jacques Marçal : une vie à sauver des vies

- FAB.BONGIOVANN­I

Ce soir-là dans le jardin des Décades, il y a les cigales, mais pas que... Ils sont tous là, la famille, les collègues sapeurs pompiers, les amis, le premier magistrat Michel Rossi. Au micro, le capitaine Serge Marçal, est appelé à mettre à l’honneur la carrière de son frère, Jean-Jacques Marçal, adjudant chef sapeur pompier.

Après 46 ans passés au service des autres, le soldat du feu tire sa révérence pour une retraite bien méritée. L’homme de coeur et de conviction­s est discret, humble, et peu enclin aux honneurs, et pourtant, sa longue carrière laisse apparaître bon nombre de faits particuliè­rement remarquabl­es.

Engagé depuis  ans

Une vie souvent calquée sur l’actualité dramatique et les nombreuses blessures n’ont pas affecté son engagement, son abnégation et sa déterminat­ion à secourir autrui.

En fait, être sapeur-pompier chez les Marçal est inscrit dans l’ADN. Comme son père Marcel, son frère Serge, sa belle-soeur Nathalie et son neveu JeanChrist­ophe, Jean-Jacques Marçal s’est engagé comme pompier volontaire à Roquefort-les-pins en 1972. Il devient en 1974 pompiers de Paris après avoir été reçu au concours avec succès. En 1978, il est ensuite admis, toujours avec succès et brio, au concours de sapeurs pompiers de Nice, et intègre la caserne Magnan, avant de finir sa carrière à Eze et Saint-Jean-Cap-Ferrat. Une chose est sûre, Jean-Jacques Marçal a fait sienne de la devise des sapeurs pompiers « sauver ou périr. »

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Jean-Jacques Marçal (à gauche) prend sa retraite après une carrière brillante dédiée au corps des sapeurs pompiers. (Photo F. B.)

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