Nice-Matin (Cannes)

Nice,ilyadumieu­x

Face au Celtic Glasgow, le Gym, très rajeuni en seconde période, a montré quelques progrès dans son jeu. Demain, il affrontera les Glasgow Rangers

- A LYON, VINCENT MENICHINI ET WILLIAM HUMBERSET

Comment ils ont joué ?

Pour la troisième fois de suite, après les défaites contre Lyon (01) et Saint-Etienne (1-4), Patrick Vieira a aligné son onze en 4-3-3 face au Celtic. Une équipe de départ rajeunie par les présences de Théo Pionnier (18 ans) en latéral droit, Pelmard (20 ans) en charnière centrale, Thuram (19 ans) en pointe basse et Gouiri (20 ans) à gauche du trio offensif. A la perte du ballon, c’est Makengo qui venait épauler Dolberg dans le 4-4-2 de repli.

Comment les jeunes se sont comportés ?

Pas évident de faire sa première chez les pros face au champion d’Ecosse en titre. Théo Pionnier se souviendra de l’intensité physique proposée pendant 20 bonnes minutes par les Vert et Blanc, bien installés aux abords de la surface niçoise. Le gamin du centre a eu du mal à se positionne­r, à s’imposer physiqueme­nt, mais il n’a jamais abdiqué dans les efforts pour s’offrir une bonne situation de centre qui aboutira sur un corner et une grosse occasion de but pour Thuram (21’). Ce dernier a été intéressan­t sur plusieurs offensives, décalant Gouiri (27’) une première fois, avant de mettre davantage de vitesse et de simplicité dans ses touches de balle sur une seconde ouverture en profondeur (53’). Il a également mis de l’intensité dans le pressing, grattant quelques ballons, après avoir raté son intercepti­on en tout début de rencontre sur l’ouverture du score écossaise refusée pour hors-jeu. Pelmard est laxiste dans son placement sur la seconde occasion d’Edouard (19’), mais a mis de la vitesse dans ses replis et ses jaillissem­ents. Quant à Boulhendi, entré à la place de Benitez à la pause, il s’est complèteme­nt raté sur une relance, provoquant l’égalisatio­n écossaise.

Dolberg a retrouvé la clé

Souvent introuvabl­e pour ses partenaire­s ou maladroit dans ses remises quand ces derniers le trouvaient enfin, Kasper Dolberg avait traversé les deux premiers matchs amicaux dans l’anonymat le plus total. Face au Celtic, le Danois a encore débuté dans le onze. Or, cette fois, il ne s’est pas contenté d’effectuer un léger pressing, tout gentil, sur les défenseurs adverses. S’il a débuté timidement la première mi-temps, Dolberg a fini très fort et rappelé que, face au but, il y avait lui et les autres. Sa frappe croisée qui a planté Bain, le gardien écossais, est une jolie caresse et son premier but de la saison. Une sucrerie que certains de ses coéquipier­s ne pourront jamais réaliser, malgré toute leur bonne volonté. Au-delà de son but, Dolberg a aussi retrouvé la recette dans son jeu de déviations. Vieira, qui l’a bougé autour de la 20e minute suite à une remise ratée, en attendait plus. Il a été servi.

Qui est en forme ?

Kamara a été très actif dans son couloir gauche et confirmé le potentiel entrevu contre Lyon. Le latéral n’a jamais cessé d’encourager ses partenaire­s. Une attitude qui fait plaisir à voir. Bambu, auteur d’une grosse bévue face à Saint-Etienne, a rassuré. Le Brésilien a fait preuve d’autorité dans les duels. Gouiri s’est beaucoup dépensé sur le côté gauche mais a également gardé de la lucidité pour faire des différence­s grâce à sa technique. Au milieu, Makengo ,quiaunbon de sortie, a fait preuve de sérieux. Brassard au bras, Lees-Melou a été exemplaire.

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(Photos AFP) Amine Gouiri a su faire des différence­s hier soir.
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