Sarah Palacin, le dernier challenge

À bientôt 32 ans, Sarah Palacin, passée entre autres par l’AS Saint Étienne, le PSG et l’OM, ne veut plus perdre de temps. Après deux saisons qui l’ont laissée sur sa faim (manque de temps de jeu, blessure à la cheville), l’attaquante débarque à Nice avec les crocs. « Nous avions eu un premier contact en décembre (2019) pour un prêt. Je ne jouais presque plus avec l’OM, j’avais envie de partir mais le club n’a pas souhaité me libérer. Puis au mois de mars, pendant le confinement, j’ai eu le coach au téléphone et son discours m’a très vite séduite », affirme la native de Longjumeau. Si elle admet avoir été tentée par une aventure à l’étranger, notamment en Espagne où des contacts étaient établis, Sarah Palacin se réjouit de rejoindre un projet ambitieux où elle retrouvera des têtes connues : « J’ai des attaches à l’OGCN. Certaines

filles avec lesquelles je vais évoluer sont mes amies dans la vie. »

« Je me suis fixé un minimum de  buts »

Aussi à l’aise dans l’exercice médiatique que dans une surface de réparation, celle qui empilait les buts à Saint Étienne n’a pas rejoint la Côte d’Azur en pré-retraite : «Jeme suis fixé un minimum de 15 buts cette

Lors de la saison -, Palacin avait inscrit  buts en  titularisations.

(Photo OGC Nice Médias)

saison. En tant qu’attaquante, tu te dois d’être décisive, car à ce poste-là, les statistiques sont importantes.» Lorsqu’il est question d’évoquer un joueur qui l’inspire, cette fan de la suédoise Lotta Schelin (retraitée, 225 buts en autant de rencontres avec l’OL) préfère citer Yannick Ferreira Carrasco que se référer à l’incontournable Kylian Mbappé. Histoire de donner dans l’originalité. À l’instar de l’international belge et de la star du PSG, la nouvelle recrue du GYM possède des qualités de vitesse et de percussion. Habile des deux pieds, Sarah Palacin est aussi polyvalente. Capable d’évoluer sur un côté du secteur offensif, c’est dans un schéma à deux pointes que ses qualités s’expriment le mieux. « J’ai dit au coach que s’il cherchait une attaquante pour jouer dos au jeu en déviations ce n’est pas moi qu’il fallait recruter. J’ai un petit gabarit (1m60) donc l’idéal pour moi c’est de jouer autour d’une fille qui va peser sur la défense en étant un point de fixation et me permettre de prendre les espaces.»

Après avoir un temps songé à arrêter sa carrière, lassée par certains aspects du football professionnel, l’ancienne numéro 9 de l’OM s’impatiente à l’idée de retrouver les terrains.