« Envie de jouer l’Euroligue »
Champion de Pro B en 2015 avec Monaco, Moustapha Fall ne cesse de progresser et va découvrir la compétition reine à la rentrée avec Villeurbanne
Après ses passages à Monaco et Antibes en début de carrière, Moustapha Fall (28 ans, 2m18) est devenu champion de France avec Chalon-surSaône avant de filer à l’étranger (1). Le pivot s’est engagé avec Villeurbanne pour la saison à venir et s’apprête à disputer l’Euroligue pour la première fois de sa carrière. L’international français franchit les paliers un à un.
Comment s’est fait votre signature à Villeurbanne ?
C’est tout simple, je voulais rentrer en France pour des raisons familiales et personnelles. L’ASVEL, c’est le seul club français qui joue l’Euroligue donc le choix était vite vu.
L’Euroligue a fait la différence ?
Je ne l’ai jamais jouée, donc c’est clairement un argument de poids. Mon agent ne me proposait pas vraiment aux autres clubs français, il contactait tous les clubs d’Euroligue. A l’ASVEL, tout le monde s’est montré intéressé pour me faire venir. J’ai pesé le pour et le contre et je me suis motivé pour signer.
L’interruption des compétitions vous a fait réfléchir ?
Oui, c’est aussi une des raisons qui a fait que je voulais rentrer en France. On ne sait pas comment ça va repartir, notamment sur le plan sanitaire, donc je suis content de pouvoir rester ici, proche de la famille. Je ne voyais que des points positifs à cette venue.
Vous aviez fait le tour à l’étranger ?
Non, mais j’avais envie de jouer l’Euroligue tout en restant proche de la famille. Ça va faire du bien de se ressourcer un peu, mais ce n’est pas dit qu’à un moment ou un autre, je ne retourne pas à l’étranger. J’avais envie de faire partie de ce projet, c’est bien de pouvoir représenter un club français au top niveau.
Qu’est-ce qui vous a fait franchir un palier depuis vos années azuréennes ?
Je dirais Chalon, c’est là que j’ai eu mon premier titre en Pro A avec un rôle de titulaire. J’étais un pilier de l’équipe, c’est la première fois que j’étais responsabilisé à ce point. Ça met en confiance quand ton coach te laisse minutes sur le terrain. L’étranger ? C’est différent, en France tu as le statut de JFL donc tu es
() relativement tranquille. A l’étranger, il faut prouver, un peu comme un Américain qui signe en France.
1. Le pivot a évolué en Turquie et en Russie.
2. Joueur Formé Localement.