Nice-Matin (Cannes)

Massif de l’Estérel la nature en grand

Entre Saint-Raphaël et Agay existe une multitude de promenades. Que ce soit à pied ou à vélo, on profite d’un panorama extraordin­aire en toute sérénité. Départ du côté du col de Belle Barbe pour une expédition au grand air.

- TEXTE ET PHOTOS FRANÇOIS BAILLE fbaille@nicematin.fr

Cap sur l’est Var au coeur du poumon vert de la forêt domaniale de l’Estérel. La roche rouge est morcelée de pitons rocheux. La végétation a envahi l’espace boisé d’une couleur verte aux senteurs méridional­es. Les pluies abondantes de cette année ont redonné à la flore sa robe de gala.

La nature se réveille aux chants des oiseaux et des cours d’eau qui se faufilent le long des canyons. Les falaises s’illuminent grâce aux rayons du soleil. On est dans un décor théâtral vivant !

Le col de Belle Barbe

Le site est si grand que les marcheurs bénéficien­t d’un choix important de balades. La diversité des sentiers offre une évasion garantie à tous ceux qui viennent se ressourcer le temps d’une journée, que ce soit en partant du bord de mer ou de l’intérieur du massif. Parmi les différente­s excursions, direction le col de Belle Barbe. Une fois la voiture garée – un grand parking est à votre dispositio­n – prendre le chemin qui mène au ravin des Grenouille­t (GR 51).

De haut en bas, le paysage bascule dans un panorama concassé. Le parcours est caillouteu­x et à flanc de montagne. Tout autour de nous, de grands pins épineux et des arbousiers bien garnis. La rivière étincelle dans son écrin de pierres rougeâtres.

Avec un peu de chance, l’eau se fait encore entendre grâce à une multitude de petites cascades. Toujours en marche sur les sentiers du Gratadis, mais facile d’accès, l’horizon se découpe en plusieurs points culminants.

Sanglier, faisan, fouines,...

À droite, le pic du Cap Roux. Majestueux et volumineux, il est possible d’y accéder en suivant les itinéraire­s indiqués sur les cartes et les panneaux informatif­s de l’Estérel. Plus à gauche, le fameux Pic de l’Ours qui est le plus fréquenté par les randonneur­s du massif.

À faire également dans le coin : une petite escapade vers l’étang d’Aubert (balisé en bleu). Ce lieu est idéal pour une pause pique-nique. Il est alimenté par les eaux de pluie du Baladou. Cet environnem­ent se visite en toute tranquilli­té. La faune est très nombreuse. Dans les maquis, il n’est pas rare de croiser un sanglier ou pour les plus chanceux, un cerf élaphe. Le faisan aime aussi se montrer au public.

Les sous-bois abritent des familles de blaireaux, fouines, belettes et petits écureuils. Un monde naturel et protégé Natura 2000.

Bien souvent, on emprunte le même chemin pour revenir au point de départ mais vous pouvez aussi en profiter pour tester l’une des nombreuses boucles qui permettent de varier les plaisirs. Que ce soit à pied ou à vélo, c’est un immense bol d’air !

Le Pic de l’Ours est le plus fréquenté par les randonneur­s

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