La e tranche du chantier de l’école abandonnée
Michèle Paganin a présenté son choix mardi lors du conseil municipal : la 2e tranche du chantier est abandonnée. Le groupe Lalande a voté contre, le groupe Méro s’est abstenu
L’agrandissement de l’école d’Auribeau a déjà coûté trop cher. La commune de Michèle Paganin a décidé d’arrêter les frais. C’est le choix que la majorité a présenté aux oppositions lors du conseil municipal mardi soir. Le Groupe Méro s’est abstenu. Le groupe Lalande a voté contre. Cette décision, Michèle Paganin l’a argumentée juste avant la présentation du budget primitif (voir ci-contre).
Pas assez de marge de manoeuvre
« La commune avec 370 000 € de trésorerie a peu de marge de manoeuvre. Il nous faut un minimum de 300 000 € de fonds de roulement. La précédente municipalité a parié sur des opérations futures à risque. Comme les ventes de deux biens communaux qui ne se sont pas faites. Il nous manque donc 1,45 million d’euros. Nous avons aussi découvert que le chantier de l’école posait de nombreux problèmes. La première tranche, qui devait durer 7 mois, – nous en sommes à trois ans
–,acoûté2M €. Elle laisse apparaître un dortoir trop petit, des fuites aux fenêtres, un chantier en déshérence… La deuxième tranche, quant à elle, devait durer 9 mois pour à nouveau 2 M€ .Soit4M € pour une école sous dimensionnée, dont le chantier, trop long, n’enthousiasme plus les équipes. Les entreprises sont usées. Et ça risque de durer encore combien de temps ? Les personnels scolaires et les enfants sont pénalisés. Le budget est disproportionné. Pour toutes ces raisons, nous abandonnons la deuxième tranche. Autrement dit la réalisation de la salle des seniors. Dans le budget 2020, nous voulons des investissements directement profitables aux Auribellois. Nous voulons intégrer une maternelle en 2021 à la satisfaction de tous », expliquait Michèle Paganin.
La sécurité des enfants assurée
La majorité va donc utiliser la totalité de la subvention départementale (520 000 € versés à l’origine pour les deux tranches) sur le seul rez-dechaussée où les erreurs commises seront réparées, comme l’expliquait Delphine Belaïche, première adjointe, qui multiplie les réunions avec tous les partenaires, y compris les parents d’élèves. « D’autres demandes de subventions seront présentées pour rendre le rez-dechaussée fonctionnel, finir l’école et restaurer la cantine scolaire. »
Aux questions de sécurité des enfants en cas de crue, avancées par Gérard Méro et Jean-François Lalande, la maire et son adjointe se voulaient rassurante : « On fera monter les élémentaires à la maternelle. Cette solution est validée. »
Mais il faudra encore attendre pour une rentrée dans le nouveau bâtiment.