St-Laurent : Villardry et ses chiens de décombres dans les starting-blocks
« On a proposé notre aide à l’ambassade de France au Liban dans la nuit juste après l’explosion », explique Patrick Villardry, le président d’Ulis, l’unité légère d’intervention et de secours. Les billets d’avion pour Beyrouth sont bloqués, « pour trois maîtres-chiens et trois chiens de sauvetage en décombre ». L’expompier laurentin, spécialisé dans la recherche de victimes après les tremblements de terre, les attentats ou les catastrophes naturelles est en attente de la réponse des autorités. «Il s’agit d’être certain que cela serve à quelque chose que nous partions. Car dans ces momentslà il faut travailler dans l’urgence. On est dans les starting-blocks, tout est prêt, mais il n’y avait pas de vols avant demain [jeudi] », affirme-t-il. Son association, Ulis, qui est intervenue, entre autres, en Turquie en ou encore Inde en après des tremblements de terre, qui est partie aussi en en Thaïlande après le tsunami, s’est déjà rendue à Beyrouth au Liban. C’était en , une dizaine de jours après l’attentat à l’explosif qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et à autres personnes, le février.
« Nous sommes partis pour offrir quatre chiens de sauvetage en décombres aux policiers de Beyrouth. Nous les avons formés aussi pendant trois semaines. Pendant que nous étions sur place, deux bombes ont explosé dans des quartiers de Beyrouth, non loin du lieu de l’attentat contre Hariri, et nous du coup, nous avons pu intervenir sur place avec les chiens », se souvient le maître-chien laurentin.