Nocturnes masquées, hier, à Biot
Précaution, information, prévention avant répression ! Jean-Pierre Dermit, le maire, en première ligne face à la crise sanitaire, dès son élection, le 15 mars dernier avec la mise en place du premier drive maralpin de distribution de masques ne se dérobera pas : « C’est une mesure impérative, il n’est pas question de revivre ce que nous avons déjà vécu aussi bien d’un point de vue sanitaire qu’économique. »
Le 17 juillet, le maire avait pris un arrêté municipal imposant le port du masque dans tous les lieux publics clos de la ville, aussi l’arrêté préfectoral l’imposant désormais « lors des événements organisés sur la voie publique et notamment dans l’espace de plein air du jardin Frédéric-Mistral et sur les marchés », a ravi le premier magistrat de la ville. Sont donc concernés le festival des marionnettes, les soirées estivales du Département, les marchés du mardi et du samedi ainsi que les Nocturnes du jeudi soir.
Hier, justement, pour cette Nocturne, la police municipale, placée à l’entrée principale du village, veillait au respect de l’arrêté. « Ça se passe très bien, les gens sont très compréhensifs quand on leur explique, il n’y a eu aucun refus d’obtempérer ou des personnes qui ont râlé », commentait le chef de la police municipale.
En deux heures de présence, plus d’une soixantaine de masques a été distribuée aux personnes qui en étaient démunies. Une fois passé le contrôle, à 98 %, les visiteurs continuaient de garder le masque. « De toutes les façons, on effectue aussi des rondes » souriait un policier. La commune devra aussi penser à mettre des panneaux d’informations aux autres points d’entrée du village : «On va y remédier », promettait Claire Baës, élue déléguée au tourisme.
Certains visiteurs ont également émis le souhait que le chauffeur de la navette gratuite qui assure l’accès au village, les prévienne lors de la prise en charge. « C’est une super initiative, c’est la responsabilité de tous, je ne comprends pas que ce soit fait dans toutes les communes », s’exclamait une vacancière originaire de Lyon. Oui, c’est vraiment l’affaire de tous...