Étudiants : le casse-tête
Une cinquantaine de Monégasques vivent au Royaume-Uni. Pour ces jeunes, cette quarantaine est un gros problème. « J’ai beaucoup de mal à répondre aux parents, explique Evelyne Genta, ambassadeur de Monaco au Royaume-Uni. J’essaie d’apporter une aide personnelle à chacun mais c’est très difficile sans visibilité. On ne vit que dans l’incertitude. J’ai appelé les différentes universités dont la rentrée est fin septembre. Il faudrait que
Les prochaines vacances scolaires seront en octobre. Cela risque d’être compliqué encore. Alors, pas de vacances pour moi cette année… » À l’ambassade de Monaco à Londres, depuis hier matin, l’ambassadrice Évelyne Genta ne cesse de prendre les appels de ses compatriotes pour participer au rapatriement des Monégasques (lire ci-dessous).
Car, même avec les risques liés au Covid, le mois d’août les jeunes arrivent mi-septembre. Quand ils sont en première année en campus, les universités pourraient, en principe, ouvrir le campus pour permettre la “quatorzaine”. Mais ce n’est que du conditionnel… Quand les étudiants sont en deuxième année, ils doivent eux-mêmes se loger. Or, trouver un logement est très difficile. Ils n’ont pas les moyens de passer quinze jours à l’hôtel. C’est comme cela que je suis devenue la championne des Airbnb ! »
n’a pas échappé aux chassés-croisés de vacanciers. Mais pour l’ambassade de Monaco au Royaume-Uni, le planning des journées est bien loin d’un programme de vacances. Évelyne Genta est restée à son bureau depuis le premier jour de la crise. Et depuis hier, son téléphone n’arrête pas de sonner.
« Donnez-moi encore quelques minutes car je suis au téléphone avec des parents
dont le fils doit venir à l’université et je vous rappelle… »
Pour les jeunes et leur famille, on est passé sans transition du bain de soleil à la douche froide. Comment reprendre l’avion ? Comment se loger quatorze jours avant la rentrée universitaire ? C’est l’une des principales préoccupations du moment (lire ci-dessus)…