Nice-Matin (Cannes)

Cannes-Athènes à vélo : les premières étapes !

Charles et Loïc ont déjà parcouru 1 500 km depuis leur départ de Cannes, le 28 juillet dernier. À mi-parcours, retour sur deux semaines de voyages sous les couleurs italiennes

- JUAN TENDERO-TOURNÉ

Ils s’étaient lancé le pari fou de relier Cannes à Athènes, à vélo, en 28 jours : Charles et Loïc, partis le 28 juillet, en sont à la moitié. Avec 1 500 km au compteur, les cyclistes longent actuelleme­nt la côte Adriatique en direction de Bari (sud de la botte italienne). Retour sur deux semaines d’un parcours mouvementé.

Partis de Cannes, Charles et Loïc ont démarré leur parcours en empruntant la vallée de la Roya, direction les Alpes, pour rejoindre l’Italie. Dès le début, des cols, dont certains à 800 m de hauteur. Les premières montées se sont avérées difficiles. « Avec les paysages qu’on avait, impossible de se plaindre », confie Loïc.

De Cannes à Bologne

Après leur escalade alpine, les aventurier­s sont redescendu­s par l’autre versant, pour rejoindre la plaine du Pô. Les routes sinueuses des Alpes ont laissé place aux vignes et aux oliviers. « Nous sommes passés par plein de petits villages, typiques du nord de l’Italie, un dépaysemen­t total », résument les cyclistes.

Les Azuréens ont enchaîné les villes italiennes célèbres : Parme, Modène et puis Bologne mardi 4 août. Leur première journée de repos complet.

Après cette escale bien méritée, les cyclistes ont pris la direction de Ravenne, dans le but de rejoindre l’Adriatique. Sept jours de traversée qui se sont avérés complexes.

Après Ravenne, Rimini, puis Gubbio, certaineme­nt l’étape la plus dure du voyage. Un dénivelé positif de 1 655 m, trois régions traversées pour un parcours de 110 km : « On a en bavé, mais franchemen­t ça valait la peine. Pour le défi déjà, mais surtout car on en a pris plein les yeux », confient les deux hommes, le sourire aux lèvres.

Après cette étape, Charles et Loïc, se sont rendus dans les plus belles villes de Lambris. De Pérouse à Assise, les Azuréens ont pris du temps pour visiter des lieux historique­s majeurs de l’Italie.

Direction la Grèce

« Nous avons pris du temps d’en profiter ! C’est aussi les avantages de ce voyage, nous pouvons le modeler pour voir des choses qui nous plaisent, prendre le temps de découvrir.

Et à titre d’exemple, ce détour sur la route de Rome, lors d’un voyage précédemme­nt réalisé : « Nous étions obligés de repasser par cette route, ça nous a rappelé de bons souvenirs » confient les sportifs.

Avant-hier, les sportifs ont pris la direction des Abruses avec l’étape la plus sportive du parcours. Allant de Norcia à Roseto degli Abruzzi, cette traversée de 139 km avec un dénivelé de 1 397 m positif, solde la traversée des cols de l’Italie du centre pour les cyclistes. Arrivés avant-hier sur la côte Adriatique, ils se rapprochen­t de la Grèce, en prenant la direction de Bari, depuis les Pouilles où ils sont actuelleme­nt.

Une aventure à suivre, la semaine prochaine dans nos colonnes !

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(DR) Charles et Loïc, en Italie, au début de leur périple.
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