Explosion à Beyrouth : une e victime française

Un deuxième ressortissant français a été recensé parmi les personnes décédées dans la double explosion qui a ravagé Beyrouth le 4 août et fait plus de 171 morts. L’enquête, qui avait été ouverte par le parquet de Paris, compte tenu de la présence de victimes françaises et notamment de plusieurs dizaines de blessés, a par ailleurs été confiée mardi à deux juges d’instruction du pôle accidents collectifs du tribunal, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information de BFM TV. L’information judiciaire a été ouverte des chefs d’« homicides involontaires » et « blessures involontaires ».

Un premier mort français avait été rapidement identifié parmi les victimes, l’architecte Jean-Marc Bonfils, installé au Liban où il avait pris part notamment à des projets de restauration de bâtiments détruits par la guerre.

Dans les jours qui ont suivi la catastrophe, des enquêteurs français de la police scientifique et judiciaire ont été dépêchés sur place. Leur mission vise notamment à participer à l’identification des victimes et à la reconstitution des évènements, dans le cadre d’une coopération avec les autorités libanaises.

Ces dernières continuent de rejeter une enquête internationale, malgré les voix qui s’élèvent au Liban et à l’étranger en ce sens. Elles ont nommé le juge Fadi Sawan, connu selon des sources judiciaires pour son indépendance et sa probité, pour mener les investigations.