Nice-Matin (Cannes)

Le PSG tient sa finale !

Après avoir rapidement ouvert le score, le PSG a maîtrisé son match et s’est offert sa première finale. Reste à savoir si ce sera contre le Bayern ou Lyon...

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RB LEIPZIG - PARIS SG : -

Au stade de la Luz à Lisbonne, PSG bat Leipzig 3-0 (2-0). Match à huis clos. Arbitrage de M. Kuipers (Pays-Bas) Buts : Marquinhos (13e), Di Maria (42e), Bernat (56e) Avertissem­ents à Leipzig : Laimer (61e), Halstenber­g (79e), Poulsen (79e). Au PSG : Kimpembe (45+3)

RB Leipzig : Gulcsi - Klosterman­n (Orban 83e), Upamecano, Mukiele - Laimer (Halstenber­g 62e), Kampl (Adams 64e), Sabitzer, Angelino Olmo (Schick 46e), Nkunku (Forsberg 46e) - Poulsen (c). Entraîneur : Julian Nagelsmann

PSG : Rico - Kehrer, T. Silva (c), Kimpembe, Bernat - Herrera (Verratti 83e), Marquinhos, Paredes (Draxler 83e) - Di Maria (Sarabia 86e), Neymar, Mbappé (Choup-Moting 86e).

Entraîneur : Thomas Tuchel

Déjà dans les mémoires, l’épopée européenne du PSG n’a pas fini d’écrire sa légende : le club parisien s’est qualifié pour la première finale de Ligue des champions de son histoire, après sa victoire contre Leipzig (3-0) hier à Lisbonne, avec la légitime ambition d’aller au bout. Dans un match maîtrisé de bout en bout face au novice Leipzig, club créé ex nihilo en 2009 par la multinatio­nale Red Bull pour bousculer l’aristocrat­ie du football continenta­l, Paris a montré que l’expérience n’avait pas

de prix à ce niveau. Du tandem NeymarMbap­pé, intenable pour les défenseurs adverses, à Marquinhos, auteur de l’ouverture du score, sans oublier la défense de fer incarnée par la paire Thiago SilvaKimpe­mbe, les atouts pour prétendre au sacre suprême dimanche prochain sont nombreux. Neymar, qui rêve d’entamer à 28 ans son règne comme nouveau meilleur joueur de la planète, ne s’y est pas trompé en réalisant une sublime partie... même sans avoir réussi à marquer.

A l’image de son entame contre l’Atalanta Bergame, le N.10 brésilien a pourtant eu une occasion en or d’ouvrir le score d’entrée de jeu. Malgré le service impeccable de Mbappé dans le dos de la défense, il a vu son pointu s’écraser sur le poteau (6e).

C’est sur un coup franc qu’il a provoqué, qu’Angel Di Maria a délivré un centre parfait pour Marquinhos, auteur d’une tête imparable pour ouvrir le score (1-0, 13e).

Tuchel dompte son ancien élève

Incapable de trouver la solution face au pressing parisien, Leipzig a multiplié les pertes de balles dans son camp. Sans un Gulasci attentif (16e) ou encore sauvé par son poteau (36e), l’addition aurait pu être salée après un peu plus d’une demi-heure de jeu. Comme si l’entraîneur Julian Nagelsmann (33 ans) avait été incapable de répondre au défi tactique de son ancien maître Thomas Tuchel, l’homme qui l’a poussé à devenir coach à l’âge de 20 ans.

Le sursaut de Poulsen, tout proche d’égaliser après un contre initié par Laimer consécutif à une perte de balle de Mbappé (26e), n’a été que le prélude d’un festival parisien à sens unique. Di Maria, parfaiteme­nt servi dans la surface par une talonnade acrobatiqu­e de Neymar, est venu sanctionne­r l’erreur de relance de Gulasci juste eavant la mitemps (2-0, 42 ).

Le but du 3-0 aurait pu avoir lieu dans la foulée si ‘‘Ney’’ avait mieux cadré son tir après le centre en retrait de Mbappé (45e). Il sera l’oeuvre de Juan Bernat, oublié par la défense, dès le retour des vestiaires (3-0, 56e). « Et un et deux et trois zéro » l’air est déjà connu. Il ne reste plus qu’à concrétise­r en finale...

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 ?? (Photos EPA) ?? Marquinhos vient de marquer et célèbre son but avec Neymar (e). Le PSG n’a pas déçu hier soir en signant un match plein avec des buts. Il attend désormais son adversaire en finale.
(Photos EPA) Marquinhos vient de marquer et célèbre son but avec Neymar (e). Le PSG n’a pas déçu hier soir en signant un match plein avec des buts. Il attend désormais son adversaire en finale.
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