Rappel : quel mode de scrutin ?
Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par un groupe de personne que l’on nomme les grands électeurs. On en compte environ sur le territoire français. Ces derniers sont des élus des départements et sont unis dans ce qu’on appelle un collège électoral : députés, sénateurs, conseillers régionaux et conseillers municipaux le composent. Les élections se déroulent donc à l’échelle départementale, mais c’est bien à Paris, rue de Vaugirard, que les sénateurs siégeront. Les sénateurs sont élus dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours (circonscriptions désignant un ou deux sénateurs) ou par un scrutin de liste à la représentation proportionnelle (dans les circonscriptions désignant trois sénateurs ou plus…). Le nombre de sénateurs élus varie en fonction du nombre d’habitants au sein de chaque circonscription. Le Sénat est renouvelé, par moitié, tous les trois ans : une fois c’est la moitié des départements qui votent ; puis c’est au tour de l’autre moitié. Convaincre les grands électeurs est donc d’une importance capitale pour espérer pouvoir remporter un siège au Sénat. Un challenge qui s’avère particulièrement délicat dès lors que les partis politiques soutiennent des listes officielles. prendrai en compte. Mais mon coeur de projet sera la prostitution et la reconnaissance du statut des travailleurs du sexe. Concernant ma liste, elle ne sera composée que d’acteurs de la vie civile. Je ne me considère pas comme politicienne, je suis une femme qui a des convictions. En revanche, je ne dirais pas que je suis apolitique, mon coeur penche pour la droite. Je pense être la part progressiste qui manque à la droite dans les Alpes-Maritimes.
Vous n’avez qu’une maigre expérience pour un poste de sénatrice. Sera-t-elle suffisante ?
Mon engagement à l’échelle locale m’a permis d’en apprendre plus sur la vie publique, de voir le fonctionnement des institutions politiques françaises.
J’ai soutenu avec force les projets