Les copains d’abord !
Et si tout était parti du pacte de Saint-Tropez ? Peu après le déconfinement, la majorité des joueurs du PSG s’est retrouvée dans le Var. Pas de préparation invisible, juste du plaisir. Ensuite, les hommes de Thomas Tuchel ont rejoint la capitale où ils ont enchaîné les barbecues collectifs. Alors que l’on s’interrogeait sur leur forme physique après quatre mois sans jouer, voilà le PSG en finale de C1, et plutôt en forme.
Au Portugal, les Parisiens sont au vert, ensemble, en musique. Leader sur le terrain, Neymar est aussi devenu le patron de cette bonne ambiance. Avant chaque match, il sort en dernier du bus avec son enceinte connectée pour cracher de la musique sud-américaine. Mardi, après la qualification en finale face à Leipzig (30), les Franciliens sont revenus à leur hôtel en rythme. Neymar en tête, ils ont ambiancé le hall tel un gang musical.
Ces garçons s’apprécient, s’aiment, ils ont créé une véritable famille que les éléments en marge - Cavani et Meunier - n’ont jamais pu intégrer. Leur absence du final 8, en fin de contrat tous les deux, n’est pas si anodine. Alors qu’on pointait souvent du doigt l’individualisme de Neymar et de Mbappé, ce dernier a rectifié le tir en conférence de presse : «On se soucie moins de nos carrières individuelles. On a su créer un contexte où on se soucie davantage des autres. Si on veut gagner c’est ensemble. Pas seulement à deux ».
A l’image d’un Herrera ou d’un Choupo-Moting, véritables soldats du club, le PSG s’est découvert l’âme d’une équipe avec un vrai sens du collectif. Tout ce qui manquait au PSG depuis plusieurs saisons pour briller sur la scène européenne en somme. Un changement qui a même surpris Fabio Capello sur les antennes de la Sky : « On a vu une équipe, pas des individualités. Je ne croyais pas au PSG avant la compétition car ce n’était pas une équipe. Là, ils jouent tous ensemble, personne ne pense à jouer pour lui. »