PSG-Bayern finale de rêve à Lisbonne
Face à Ganago et au promu lensois, seule la victoire sera belle pour lancer le championnat
Des semaines, des mois qu’on attendait ça. 169 jours se sont passés exactement depuis le dernier match officiel des Aiglons, une éternité. C’était un soir de mars marqué par les douceurs de Dolberg. Le doublé du Danois avait renversé le voisin du Rocher et fait lever le public de l’Allianz. Des émotions en direct qui avaient lancé un feuilleton heureux vécu par procuration : d’abord l’officialisation de la 5e place fin avril, puis la victoire du PSG en Coupe de France pour sceller un dénouement européen fin juillet. Ce retour à la compétition aussi, les supporters niçois devront le suivre derrière un écran. Covid et huis clos obligent, ils devront attendre encore un peu pour constater de près ce que peuvent apporter les recrues de l’été. A commencer par Morgan Schneiderlin, tête de pont de ce mercato pour son expérience internationale et, surtout, son état d’esprit de champion. « C’est sur ce point qu’on veut insister cette saison », appuie Jean-Pierre Rivère. Le discours des dirigeants a été suivi de décisions fortes chez Patrick Vieira. Cyprien et Tameze ont perdu leur statut de cadres et les arrivées de Bambu, Gouiri et Kamara ont bousculé la hiérarchie.
« Je pense que le groupe actuel vit bien, assimile bien ce que souhaite mettre en place le coach, et possède l’état d’esprit nécessaire pour performer de manière collective, nous a confié le président du Gym à l’aube du retour de la Ligue 1 (voir page suivante). Maintenant, il n’y a que la compétition qui peut vous donner le verdict. »
La tuile pour Atal, la première pour Lotomba
L’entrée en matière du Gym sera particulièrement épiée cet après-midi. Face à un promu lensois privé de sa recrue phare de l’été (Seko Fofana, Udinese 10M) mais renforcé par l’envie de bien faire de Ganago face à ses ex-coéquipiers, les hommes de Patrick Vieira n’ont qu’une seule option pour asseoir leurs ambitions européennes : gagner.
La préparation et notamment la dernière victoire sur Rennes (3-2), un concurrent direct, relève des notes encourageantes que la blessure inattendue d’Atal aux ischios a toutefois ternies hier après-midi. L’Algérien avait provoqué deux penalties et surtout apporté de la percussion et de la profondeur dans un collectif qui n’a pas toujours semblé inspiré dans l’animation offensive.
Recruté aux Young Boys de Berne, Lotomba devrait ainsi connaître son baptême en rouge et noir plus tôt que prévu. Avec Bambu, Kamara, Schneiderlin et Gouiri aussi sur le pré, le premier onze niçois de l’année pourrait être ainsi à 50 % remanié par rapport à celui de mars dernier. A tort ou à raison, la vérité du terrain tranchera.