« Une attraction sur le plan national »

Le président Jean-Pierre Rivère constate que le Gym suscite de plus en plus l’intérêt des médias et des observateurs

Aquelques heures de l’entrée en lice du Gym dans la L , le président Jean-Pierre Rivère a reçu Nice-Matin dans son bureau.

Président, vous aviez hâte que la saison commence ?

On n’est pas habitué à une aussi longue interruption. On a un double sentiment : on est très heureux de reprendre la compétition, mais ce n’est pas comme on l’imaginait pendant le Covid. Ma hâte, c’était de retrouver la compétition dans un stade avec des supporters.

Recevoir Lens à huis clos était une décision difficile à prendre ?

Très difficile. Comment choisir   élus parmi nos abonnés pour ce match ? On refusait de le faire. Et quand on voit la situation sanitaire actuelle, j’ai quelques craintes. Il faut qu’on s’organise assez rapidement pour que le championnat aille au bout. Le calendrier est chargé, il y a peu de dates disponibles. Et si on commence à reporter des matchs, ça devient un peu inquiétant.

Le prochain à l’Allianz, ce sera Nice-PSG (dimanche  septembre, à h)...

C’est l’affiche de l’année. On espère que le mois de septembre amènera une baisse des contaminations avec moins de touristes dans la région, et alors on pourra regarder ce match avec un regard différent. On a un secret espoir, on va essayer de le concrétiser.

Le Gym n’est pas épargné par les contaminations.

C’est malheureusement une chose qui s’étend à beaucoup de clubs. On est très vigilant à l’intérieur des clubs, mais les précautions ne sont pas les mêmes à l’extérieur et on n’est pas à l’abri de mauvaises surprises.

Le mercato est vraiment terminé dans le sens des arrivées ?

Julien (Fournier) oeuvre pour que le coach puisse travailler avec un effectif réduit. Et si tout se passe comme on l’estime et comme on l’espère, peutêtre qu’il y aura un petit complément. Mais aucune certitude.

N’était-ce pas l’intersaison la plus sereine de votre mandat de président ?

Le club se structure de plus en plus avec le changement d’actionnaire. Ça donne de la fluidité, de la sérénité. Avec une contrepartie : l’attente et la pression qui en découlent.

Et, en témoigne l’inside que réalisera Médiapro, une attractivité croissante dans les médias ?

On a accepté parce que c’était une belle promotion pour notre club, ça permet aux gens de voir des choses peu courantes. Et ça prouve que l’OGC Nice commence petit à petit à avoir une attraction sur le plan national.

Que vous inspire le parcours des clubs français en Ligue des champions ?

Deux choses : la Ligue  n’est pas si mauvaise qu’on peut l’entendre, d’abord. Ensuite, je me souviens qu’à l’arrêt du championnat, auquel j’étais favorable, je pensais que les clubs français pourraient bénéficier d’opportunités dans la fraîcheur physique et mentale en Coupe d’Europe la saison suivante.

Je ne pensais pas que ça arriverait dès cette saison. C’est bien pour l’indice UEFA. Ces deux clubs nous ont montré qu’il ne faut pas hésiter à avoir de l’ambition en Coupe d’Europe.

Jean-Michel Aulas a répété qu’il se battrait pour que la France obtienne aussi  clubs en Ligue des champions...

Précédemment, on ne s’est peut-être pas suffisamment battu. On a accepté des choses que l’on n’aurait pas dû. Je pense qu’il est temps de se relever les manches tous ensemble pour rétablir un équilibre sur ce plan.