Nice-Matin (Cannes)

Sur leurs grands chevaux, les gendarmes veillent à la tranquilli­té

- FLORINE AMENTA

Avec huit cents kilos de muscle, ils impression­nent les passants. Mais ils sont aussi l’attraction des enfants...Depuis le 17 juillet, les chevaux de la Garde républicai­ne patrouille­nt dans les rues de la cité. À l’occasion de leur dernière semaine sur la Côte d’Azur, les cavaliers et leurs montures se sont retrouvés à la pinède de Juan pour une dernière revue aux côtés d’élus de la mairie.

Deux fois par semaine, « les gendarmes patrouille­nt durant quatre heures, sur le bord de mer et en centre-ville », explique le chef de poste Sébastien Pérignat. Si les plus curieux parmi le public, n’hésitent pas à venir caresser les animaux, c’est, d’après le major, une bonne chose : « Les gens vont plus facilement voir les gendarmes lorsqu’ils sont à cheval, alors qu’en patrouille motorisée, par exemple, s’ils ont un problème ces mêmes gens peuvent hésiter. »

Autre avantage de ces gendarmes cavaliers : « Sur leurs montures, ils sont en hauteur et passent partout. En fait, être à cheval ça nous permet de bien voir et d’être bien vu. » Comme une patrouille normale, les gendarmes à cheval sont armés et peuvent verbaliser. « On gère tout ce qui est stationnem­ent anarchique, par exemple, ou encore les problèmes de stupéfiant­s. Depuis la monture ou en appelant l’équipe véhiculée qui nous appuie », explique Sébastien Pérignat.

Dans la cité comme dans la station balnéaire, les quatre chevaux et leurs cavaliers sont venus cet été en renfort des autres forces de sécurité. Une exception puisque Antibes-Juan est normalemen­t le terrain de la police et non de la gendarmeri­e. Ils retrouvero­nt dès jeudi leur lieu de casernemen­t habituel : Paris.

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(Photo F. A.) Jusqu’à jeudi, les chevaux vont patrouille­r à Antibes-Juan avant de rejoindre Paris.

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