Ça tourne en boucle sur leurs platines

Ludovic et Philippe de Hit Import à Nice, ont craqué pour…

AVATAR, HUNTER GATHERER

Le monstre Avatar est né en  à Göteborg, terre de ses glorieux aïeux que sont Dark Tranquillity, In Flames ou encore At The Gates .De ces influences subsiste l’alliance de la force et de la technique, à laquelle s’ajoute une touche théâtrale et visuelle bien personnelle. Avec ce huitième album, la tâche s’annonçait complexe. Faire suite à l’excellent Avatar Country n’était pas chose aisée. L’attente était grande. Première évidence, il y a du nouveau et cela ne va pas dans le sens d’un virage commercial. Hunter Gatherer est plus brutal (écoutez God Of Sick Dreams !). La production gigantesque met en avant une sombre violence et une puissance insoupçonnées. Mais que les fans se rassurent, le groupe sait toujours pondre la bonne mélodie pour rendre l’ensemble accessible… Trois titres majeurs se dégagent : Colossus, Justice et A Secret Door (le tube ! avec la présence de Corey Taylor de Slipknot). Gun joue plutôt sur le registre de la ballade angoissante au piano. Un morceau comme Scream Until You Wake, plein de contrastes, montre quant à lui toute l’étendue du répertoire. Il faut de la patience pour rassembler toutes les pièces du puzzle.

Les premières écoutes laissent l’impression d’un grand écart entre les styles et influences, le heavy/death d’Avatar n’est pas facile à dompter, à assimiler. Il déroute. Mais une fois les oreilles habituées à ces variations de rythmes, de voix, de riffs, l’adhésion est totale et l’addiction toute proche ! Un mix improbable entre Alice Cooper, Rammstein, System Of A Down, Black Sabbath et les icônes du death précédemment citées…