L’hôtellerie redoute l’arrière-saison
Denis Cippolini, président du Syndicat des hôteliers Nice Côte d’Azur, se montre circonspect sur les chiffres avancés. « La saison débute fin avril pour se terminer en septembre. Les chiffres que j’ai vu circuler, et que je me garde bien de commenter, concernent certainement les trois premières semaines du mois d’août. Et ce n’est pas avec trois semaines qu’on sauvera une saison. »
Le Tour de France a « boosté », dit-il, les hôtels pouvant recevoir des infrastructures importantes. Mais le passage en zone rouge a forcément affaibli la destination.
« Septembre est d’autant plus important pour nous », conclut Denis Cippolini, en espérant que « les belles images qui auront été données de la ville de Nice et de la Métropole » aient donné envie aux touristes qui le peuvent de venir. Encore faut-il être en mesure de se déplacer. «Ce mois de septembre sera vraisemblablement compliqué, pour ne pas dire catastrophique », redoute le représentant des hôteliers. « Les réservations, il n’y en a pas, les séminaires sont annulés, Anglais, Suisses, Allemands ne viennent plus. »
Sauver les meubles ? «Il fallait commencer à parler de l’arrière-saison vers mai ou juin. Une chose est sûre : il faut sortir de cette zone rouge le plus vite possible. La ville de Nice avait adopté les bonnes mesures barrières, espérons que cela suffira pour faire revenir à la Toussaint les clients qui le pourraient. »