Roche aux avant-postes
Nicolas Roche avait déjà pointé le bout du nez dans cette Grande Boucle . L’Irlandais, installé à Monaco, avait accepté de reconnaître les premières étapes courues sur la Côte d’Azur pour France Télévisions. Dimanche, il avait franchi le col d’Eze en tête du peloton, quelques minutes avant l’attaque de Julian Alaphilippe et sa prise du Maillot Jaune. Hier, le coureur de la Sunweb a encore fait parler de lui. Il a été le premier attaquant de la journée au e kilomètre. Il a passé la journée dans l’échappée et a été élu coureur le plus combatif du jour. « Je savais qu’aujourd’hui
(lire hier, NDLR) ce serait une course de contrôle, une journée tactique et que l’échappée pouvait aller au bout », a relaté hier soir le coureur de ans, au micro de France TV. Mais le double vainqueur d’étape sur la Vuelta (, ) a dû lâcher prise dans le col de la Lusette et son profil atypique, après avoir beaucoup roulé. « La première chose que j’ai dite dans l’oreillette, c’est que Lutsenko était le plus fort de l’échappée, a repris le natif de ConflansSaint-Honorine (Yvelines), qui a vécu sa e échappée sur le Tour hier, pour dix participations depuis . Quand il y a eu les premières attaques, je n’ai pas trop aimé le changement de rythme. On est passés du plat à la pente et ça m’a complètement cassé les pattes. Jusque-là, je faisais une bonne course, c’est dommage. La Lusette c’est un bon ‘‘tas de fumier’’ comme on dit (rire). Ce n’est pas un col roulant. Il y a des montées à %, des faux-plats, des descentes, des épingles. Ça fait mal. » Le fils de Stephen, vainqueur du Tour, du Giro et des Mondiaux en , semble avoir toujours des fourmis dans les jambes. Il pourrait avoir encore envie de se montrer à l’avant d’ici le septembre et l’arrivée à Paris.