LA GÉNÉROSITÉ ET LA SIMPLICITÉ D’UNE IMMENSE ARTISTE
Milieu des années . « Annie était venue avec son chien, Féroce ou Vorace, Félicien Tordo hésite sur le prénom du canidé. Peu importe, il était le figurant parfait pour illustrer la chanson Le Rock à Médor. Le hic, c’est que l’animal était ensommeillé. Chaque fois que le photographe déclenchait l’appareil, paf ! le chien fermait les yeux. « Pour qu’il les ouvre, on devait lancer des pétards… » Une photo qui fait du bruit ! (Photos Félicien Tordo) juillet écouter l’orchestre sur la terrasse du Palais des Festivals. Rien ne me laissait présager qu’elle nous quitterait si vite. »
Annie Cordy avait accepté en de réciter l’histoire de Babar le petit éléphant, lors d’un concert exceptionnel offert personnellement par la présidente de l’orchestre Anny Courtade au bénéfice de la Fondation Lenval pour les enfants malades : « Je garde un souvenir ému de cette collaboration », raconte Benjamin Lévy. « Cette immense artiste qui a bercé mon enfance avait fait preuve d’une disponibilité et d’un enthousiasme formidables. Sa voix était d’une émouvante jeunesse et elle était émerveillée par les musiciens de l’orchestre. » Et Benjamin Lévy de conclure : « A la fin du texte elle avait oublié de dire le mot “Fin”. Elle s’en était excusée avec humour et élégance. Elle vient, hélas de l’inscrire définitivement sur sa vie et son éblouissante carrière pour notre plus grande tristesse. »