Les élus lancent un projet d’aménagement secteur St Jean à La Roquette dans le
Une étude de projet de travaux publics et d’aménagement dans le secteur de St Jean a été votée en conseil municipal, mercredi. Une mesure qui permettra d’opposer un sursis à statuer aux demandes d’autorisation de travaux dans le secteur.
La zone, classée en 2017 en zone de renouvellement urbain et de densification, a vocation à devenir une des principales polarités de la commune, notamment le long de la RD9.
« La réalisation de la voie intercommunale de la Siagne permet d’envisager la mutation progressive de l’avenue de la République en boulevard urbain », exposait le maire Christian Ortega. Cependant, pas question de développement anarchique. L’objectif est de répondre aux enjeux de cohérence urbaine, stationnement, sécurisation ou développement des modes de circulation doux.
Un rouleau compresseur
« On a à la Roquette 536 enfants scolarisés, c’est-à-dire 10 % de la population, et je peux vous dire que tout ce qui tourne autour des écoles c’est un budget très très très significatif, soulignait le maire. Ça ne veut pas dire qu’on ne veut pas qu’il y ait des écoles (...) mais on veut avoir une vision et réfléchir ensemble. C’est vous tous qui allez décider, et on associera évidemment la population à cette réflexion d’ensemble ».
Pas question non plus de bloquer en totalité des projets. Certains sont d’ailleurs déjà validés : « Villa Sarah, un projet de 86 logements qui va démarrer, un autre de 40 logements (...) »
La loi SRU impose aussi ses contraintes : «Onaunretardde63logements sociaux sur les 3 années passées, et on a un objectif de 2020 à 2022 de 125 logements sociaux, ça fait presque 200. C’est un rouleau compresseur tout ça. (...) Selon un courrier signé par l’ancien maire, le PLU permet de respecter à 100 % la loi SRU. Moi je n’ai pas envie d’être Monsieur 100 %. »
L’élu reste réaliste « (...) Si on ne se rapproche pas un tout-petit peu de l’objectif de la loi SRU, on va à ce moment-là sur la préemption de terrain directement. L’objectif, ce n’est pas non plus de réfléchir pendant 3 ans. Si on arrive à se mettre d’accord sur quelque chose qui est cohérent et qui a du sens, on y va. L’objectif ce n’est pas de tout geler, mais de faire les choses le mieux possible. »