Nice-Matin (Cannes)

RÉACTIONS :

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✓ Adam Yates (GB, Mitchelton, Maillot Jaune) : « Dans le dernier col, je suis arrivé au pied en me sentant assez bien, mais le rythme était très élevé et il y a eu des attaques dans tous les sens. J’ai dû choisir de rouler à mon propre rythme plutôt que de me mettre dans le rouge. Je suis revenu ensuite. Aujourd’hui, c’était le premier grand test en montagne. Les Jumbo voulaient tester leurs rivaux et s’ils avaient pu prendre plus du temps, ils l’auraient fait. Je suis content, je vais essayer de garder ce maillot le plus longtemps possible. Si je le perds, j’essayerai d’être en situation pour pouvoir aller gagner des étapes ».

✓ Romain Bardet (FRA, AG2R, 4e du général) : « Ce qui est inquiétant pour moi, c’est que j’ai vraiment eu mal au genou (gauche) toute l’étape. J’ai fait une mauvaise chute dans une ascension (le col de Menté) à cause d’un assistant imprudent qui s’est mis au milieu de la route pour ravitaille­r ses coureurs. J’ai vraiment mal au genou ce soir, et je vais vite aller me soigner. »

✓ Primoz Roglic (SVN, Jumbo, 2e du général) :

« Ce fut une étape dure mais l’équipe a encore montré qu’elle était vraiment forte. Van Aert a pris un gros relais et tout a explosé. Ce n’était pas une lutte pour la victoire. Il y a eu un haut tempo. Mais ce n’est que la première étape de montagne difficile et il reste beaucoup à venir ».

✓ Egan Bernal (COL, Ineos, tenant du titre et 5e du général) :

« J’ai eu le sentiment que je ne pourrais pas suivre ce rythme jusqu’au sommet mais j’ai regardé les chiffres et ce n’était pas possible qu’ils le maintienne­nt jusqu’au bout. J’ai essayé de gérer. »

Nans Peters (AGR La Mondiale) a « mis au fond », hier en remportant la e étape du Tour de France, à Loudenviel­le, un an après s’être imposé sur le Giro qu’il disputait également pour la première fois.

Nans, vous venez de remporter votre deuxième victoire sur un grand tour...

C’est de la folie ! Je m’étais dit en début de Tour :

« Pourquoi pas aller chercher une victoire dans une échappée », mais c’était un rêve. Là, c’est fou ! Je savais que Zakarin (avec qui il était échappé, NDLR) était plus fort que moi en bosse mais dans la descente du col de

Menté (première difficulté de la journée), j’ai vu qu’il descendait comme une chèvre, donc au Port de Balès (deuxième difficulté, classée hors catégorie), je me suis dit qu’il fallait que je fasse la descente sans me retourner. À deux bornes de l’arrivée, je me suis dit que c’était fait, que j’avais gagné.

« Je cours sans complexes »

Comment expliquez-vous votre efficacité dans les grands tours ?

Je cours sans complexes, je tente des choses. Il faut essayer. Mais je ne me lance pas dans des coups à deux ou trois sur des étapes plates. Il faut savoir cibler. Je sais mettre mon énergie à bon escient sur des coups où il y a de fortes chances d’aller au bout. Aujourd’hui, j’ai mis au fond. Dans un grand tour, la récupérati­on, la gestion des efforts compte. Après, je gère pas mal les débuts d’étapes pour aller dans des bonnes échappées et je me bats, je ne lâche jamais rien, je vais au bout de l’effort. En début d’année, l’objectif était d’être sur le Tour et,une fois au départ, je suis là pour essayer de gagner. Mais il y a une sacrée marche entre essayer de gagner et gagner.

Avez-vous craint le retour de Zakarin dans la

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