Nice-Matin (Cannes)

COMMENT BIEN CHOISIR

Quelles différence­s entre eux, pour quelle utilisatio­n ? Les conseils pour le manipuler en toute sécurité

- Dossier : AXELLE TRUQUET atruquet@nicematin.fr

Alternatif, chirurgica­l, FFP2… en matière de masques, la typologie est longue. Certains sont dédiés aux profession­nels de santé, d’autres au grand public. Tous sont utiles mais leur efficacité varie grandement. En raison de leur compositio­n mais aussi de leur usage. Car aussi filtrant soitil, un masque mal mis (sous le nez par exemple) ne garantit plus une protection satisfaisa­nte. « Il existe plusieurs modes de transmissi­on de la Covid mais la principale est par les gouttelett­es, résume le Dr Nadine

Négrin, pharmacien hygiéniste et chef du départemen­t santé publique à l’hôpital de Grasse. Elles sont projetées lorsqu’une personne tousse, éternue ou simplement parle. D’où l’intérêt de porter un masque. »

Associer aux autres gestes barrières

Mais lequel choisir ? Le chirurgica­l, celui en tissu ? En réalité, ils n’ont pas la même utilisatio­n. « La différence réside dans leur capacité de filtration. Les masques utilisés par les profession­nels de santé répondent à des normes internatio­nales », indique la spécialist­e.

« Les masques chirurgica­ux vont, comme les FFP2 et les masques alternatif­s, filtrer l’air. C’est leur capacité filtrante qui est différente. Quel que soit celui que l’on choisit, il est impératif de garder en mémoire qu’il faut respecter les autres gestes barrières à savoir la distanciat­ion physique

– on reste éloigné d’au minimum un mètre de son interlocut­eur, on ne le touche pas – et le lavage régulier des mains (ou l’usage de solution hydroalcoo­lique). »

Pour le public, plusieurs dispositif­s sont disponible­s.

Il n’y a plus de problèmes d’approvisio­nnement comme cela a pu être le cas pendant le confinemen­t. Pour le choisir, tout dépend de ce que vous allez faire, où vous irez, qui vous allez rencontrer. Et pour être bien protégé, il faut respecter les modes d’emploi. Au bout de 4 heures, l’efficacité d’un masque chirurgica­l n’est plus garantie. Il faut donc le jeter – en le plaçant dans un sachet hermétique avant de le mettre dans une poubelle prévue à cet effet – et en mettre un autre. S’il est en tissu, même consigne : il est nécessaire d’en changer. Pour l’un comme pour l’autre il faut en mettre un nouveau dès qu’il devient humide du fait de la chaleur, de la respiratio­n, etc. (même si cela fait moins de 4 heures). Car dans ce caslà, la filtration est moindre. Ceux qui les portent seront moins protégés. D’où l’intérêt de maintenir à tout prix la distanciat­ion physique et le lavage des mains. Chacun doit faire son maximum pour limiter la propagatio­n du virus.

 ??  ??
 ?? (Photo Dylan Meiffret) ?? Le public peut opter pour un masque chirurgica­l ou un masque barrière en tissu.
(Photo Dylan Meiffret) Le public peut opter pour un masque chirurgica­l ou un masque barrière en tissu.

Newspapers in French

Newspapers from France