Nice-Matin (Cannes)

Les Jeux de Sophia dans les starting-blocks

Début aujourd’hui de cette grande manifestat­ion qui a dû s’adapter cette année à la crise sanitaire. Au menu : quarante épreuves, jusqu’au 29 octobre.

- BEATRICE COUREL

Les jeux de Sophia débutent aujourd’hui avec au menu quarante épreuves jusqu’au 29 octobre pour tous les actifs et étudiants du site. Reportée du printemps à l’automne, la manifestat­ion déjà emblématiq­ue de la Technopole devient tout un symbole. Repensée, réinventée par le Sophia club entreprise­s pour aller de l’avant, soutenu par ses partenaire­s, une transforma­tion 2.0 tout en sécurité, qui a motivé l’ensemble de l’équipe et les bénévoles. Un changement nécessaire, rendu obligatoir­e par l’actualité, mais qui a permis d’obtenir les autorisati­ons de la préfecture et des municipali­tés concernées. Un nouveau format tres digital mais convivial qui colle à l’ADN innovante de la Technopole et garde l’esprit du rendez-vous sportif annuel. Cette année le premier des défis aura été de maintenir la manifestat­ion mais dans sa diversité. Une seule épreuve supprimée, le duathlon. Un combiné de nuit, vélo et marche, dont le paramètre nocturne aurait pu poser des problèmes de respect des règles sanitaires. Car les organisate­urs appliquent le principe de précaution et le règlement impose de nouvelles mesures labellisée­s Pour notre santé à tous, respect des gestes barrières. Lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel hydroalcoo­lique, fourni sur toutes les épreuves, utilisatio­n de gants dans certains cas et masque obligatoir­e hors des temps de pratique sportive. Pour les sports comme le volley qui se disputent en poules, rien ne change, mais impossible d’avoir des courses, à plusieurs centaines de participan­ts. « Nous avons revu la jauge des épreuves de masse et choisi de faire en sorte qu’aucun rassemblem­ent supérieur à 80 personnes n’ait lieu », expliquent Frédéric André président du SCE et Etienne Delhaye,

le directeur exécutif. Cette décision oblige à des adaptation­s comme avoir sa gourde personnell­e uniquement (1). Mais pandémie ou pas pour Choé Sattezi, program manger : « La situation a poussé à franchir une étape qui s’inscrit de toute façon dans nos objectifs d’action écorespons­able.» L’extérieur est privilégié aussi, dès que possible. Connexion avec la nature et grandes bouffées d’oxygène pour des discipline­s comme la danse ou le yoga, qui s’installent en plein air. Bienvenue

aussi dans le monde virtuel sans connexion physique avec les autres. Métamorpho­se du cross, de la marche, la natation, du trail et du VTT en « challenges Strava ». Les participan­ts réalisent leur course à leur gré, puis envoient l’enregistre­ment de celle-ci sur leur montre connectée ou leur Smartphone, à l’organisati­on qui établie le classement et le palmarès. Aucune difficulté du côté des échecs, de la belote, du poker, du photomarat­hon et du SophiAdven­ture qui passent en mode tournois en ligne. S’il ne peut y avoir de clôture cette année, sous la forme de soirée musicale et dansante, (l’édition 2019 avait réuni 1700 personnes) la revanche se jouera l’année prochaine. Il y aura bien en image, les podiums des actifs et étudiants, les résultats d’entreprise­s petites ou grandes, mais la victoire est déjà celle de l’action et la résistance. Courir, sauter plonger danser et ne pas baisser les bras. Entrez dans l’histoire des jeux de Sophia, les inscriptio­ns sont encore ouvertes.

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Pas de ligne de départ collective cette année pour les épreuves de masse aux Jeux de Sophia. (Photo archives B. C.)

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